Une banque victime de hackers

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avec Benoît Clair , modifié à
Les pirates de l'Est ont raflé un million de dollars depuis début juillet.

Le cheval de troie s’appelle Zeus. En l’espace d’un mois, ce virus sophistiqué a permis à des pirates localisés en Europe de l’Est de siphonner les fonds d’une des plus grandes institutions financières britanniques, dont on ignore pour l’instant le nom. Une belle arnaque qui concerne aujourd’hui près de 3.000 comptes.

Comment ça marche ?

Le logiciel pirate est introduit secrètement dans les ordinateurs, certainement par l'intermédiaire de sites internet piégés. Il est conçu pour "détourner" les opérations bancaires en ligne, explique la société californienne M86, spécialisée dans la sécurité sur internet.

Concrètement, le logiciel malveillant s'insinue entre la banque et ses clients, à qui il montre en ligne l'état théorique de leurs comptes. Dans le même temps, des transactions sont effectuées sans qu'ils s'en aperçoivent depuis un centre de commande.

Aux Etats-Unis, les fraudes de ce type coûtent aujourd’hui près de 50 millions de dollars.