Un nouveau visage pour un Américain mutilé

Richard Norris défiguré après un coup de fusil de chasse il y a quinze ans, a subi une greffe complète du visage aux Etats-Unis.
Richard Norris défiguré après un coup de fusil de chasse il y a quinze ans, a subi une greffe complète du visage aux Etats-Unis.
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Frédéric Frangeul , modifié à
Il a subi une greffe totale après avoir été défiguré par un coup de fusil en 1997.

L’opération a duré 36 heures et va changer la vie de Richard Norris. Cet Américain de 37 ans, défiguré depuis 1997, a retrouvé un visage mercredi dernier à la suite d’une greffe effectuée par une équipe de l’université du Maryland, aux Etats-Unis. Les premières images ont été rendues publiques mardi.

Une greffe complète du visage

Richard Norris s’était accidentellement tiré un coup de fusil de chasse en plein visage il y a quinze ans. Ce drame lui avait fait perdre son nez, ses lèvres et la plupart des mouvements de la bouche. Depuis, il avait subi en vain plusieurs opérations pour tenter de réparer les dommages sur son visage.

Cette fois-ci, la greffe du visage a été menée par le professeur Eduardo Rodriguez. Elle a notamment consisté à transplanter des dents, des mâchoires supérieures et inférieures, une partie de la langue et tous les tissus du visage, allant du cuir chevelu à la base du cou. Les organes provenaient d’un donneur anonyme, qui a par ailleurs permis de sauver plusieurs vies le même jour, selon le site de la BBC.

Le professeur Rodriguez détaille la greffe au Guardian :

Richard Norris a embrassé le chirurgien

Six jours après la plus importante greffe jamais réalisée dans le Maryland, Richard Norris a enfin pu se regarder dans une glace mardi. Emu, il a ensuite baissé le miroir avant de remercier le chirurgien et de l’embrasser, relate l'agence presse Reuters.

Richard Norris va désormais tenter de reprendre une vie normale.  Signe de sa bonne récupération, il peut maintenant bouger sa langue, fermer et ouvrir ses yeux. Il recouvre également petit à petit l’odorat, de façon plus rapide que ne l’attendaient les médecins. Il peut aussi se raser ou se brosser les dents. Des premières étapes encourageantes avant d’envisager sa sortie de l’hôpital.