L'écrivain Salman Rushdie a affirmé vendredi sur Europe 1 que "la lutte n'[était] pas terminée". "Je ne pense pas que je me retirerais de la bataille", a ajouté l'auteur qui vient de sortir un livre, Joseph Anton, dans lequel il revient sur la fatwa prononcée à son encontre par l'Iran en 1989.
A ce sujet, il assure que "le plus grand effort pour résoudre le problème a été fait par la France, à l'époque où la France avait la présidence de l'Union européenne". "Ça a quasiment marché", indique-t-il. "Ils avaient dit qu'ils allaient retirer les menaces contre moi. Mais le jour où ils devaient accepter la démarche française, ils ont changé d'avis", explique celui qui se dit "toujours reconnaissant à la France".
Interrogé par ailleurs sur la loi sur le voile intégral, l'écrivain britannique assure qu'il n'es pas "un grand fana de la burka". "La question de la loi est une question difficile. Je ne suis pas certain que je serais d'accord avec ça, mais très certainement, je n'ai aucun attrait pour le voile lui-même".