Otages au Yémen : une rançon demandée

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avec AFP

Des sources tribales ont affirmé que les trois humanitaires français, disparus fin mai au Yémen, sont aux mains "d'éléments d'Al-Qaïda" qui "demandent une rançon de 12 millions de dollars" pour les libérer. Elles affirment être en contact avec les ravisseurs.

Des responsables des services de sécurité, interrogés par l'AFP, ont affirmé avoir identifié les kidnappeurs, les qualifiant de membres d'"un groupe islamiste extrémiste", sans évoquer nommément Al-Qaïda.

A Sanaa, des sources de sécurité ont assuré de leur côté que les "otages sont en bonne santé" et ont dit ne pas avoir connaissance d'une demande de rançon. Les deux femmes et un homme, employés de l'ONG française Triangle génération humanitaire, ont disparu le 28 mai à Seyoun. Après la disparition, l'ONG française avait suspendu ses programmes au Yémen, puis avait rapatrié ses sept expatriés restés dans ce pays.

A Paris, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé lors d'un point-presse, n'a pas confirmé ces informations.