Obama : "BP paiera la facture"

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Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Le président américain s'est rendu dans la région du golfe du Mexique dimanche.

Eviter les errements de George W. Bush avec la gestion de l'ouragan Katrina. C'est l'objectif de Barack Obama, qui s'est rendu dimanche dans la région du golfe du Mexique pour "se rendre compte de la fuite de pétrole et de la réaction" des autorités, a indiqué la Maison Blanche samedi. Le président américain a fait dimanche le tour des marais de Louisiane et a survolé les côtes où l'industrie de la pêche pourrait être affectée.

"En tant que président des Etats-Unis, je ne ménagerai pas mes efforts pour répondre à cette crise", a-t-il promis, soulignant qu'elle risquait de "se prolonger longtemps" et de "menacer les moyens d'existence de milliers d'Américains".

Faire monter la pression sur BP

La marée noire est une catastrophe "peut-être sans précédent", a-t-il déclaré. "Que les choses soient bien claires : BP est responsable de cette fuite. BP paiera", a lancé le président devant la presse. "Mais en tant que président des Etats-Unis, je ne ménagerai pas mes efforts pour répondre à cette crise", a-t-il promis.

"BP assume la responsabilité de la réponse à la marée noire. Nous la nettoierons", a affirmé le groupe dans un communiqué, avant d'ajouter : "BP paiera tous les coûts nécessaires et appropriés de nettoyage". Le groupe s'engage par ailleurs "à payer toutes les demandes d'indemnisations légitimes et objectivement vérifiables pour des pertes et dommages liés à la marée noire", en citant notamment les dommages aux biens, les atteintes aux personnes et les pertes commerciales.

Déjà des critiques sur la gestion

Barack Obama entend montrer qu'il suit de près la situation, alors que les critiques adressées à son prédécesseur George W. Bush pour la lenteur de sa réaction après l'ouragan Katrina en 2005 restent dans les mémoires.

>> Les images de la marée vue du ciel par la Nasa, ici

Le New York Times soulignait samedi que la réaction de l'administration Obama aurait pu être plus rapide face à cette marée noire. Le quotidien souligne que l'administration a été prompte à critiquer British Petroleum pour sa gestion de la catastrophe, mais qu'elle aurait pu, elle aussi, agir plus vite et a préféré se reposer sur la société britannique pour chercher des solutions d'urgence.

La marée noire du Golfe du Mexique souillait ce week-end les côtes de Louisiane, menaçant de provoquer la pire catastrophe écologique aux Etats-Unis.

- Pensez-vous qu'Obama aurait dû se rendre plus tôt sur le lieu de la catastrophe ?