Japon : l'ADN au secours des autorités

  • Copié
avec AFP

La police nippone va constituer une vaste base de données ADN afin de permettre une identification plus rapide des victimes du tremblement de terre et du tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon il y a plus de sept semaines. Les services de police des préfectures d'Iwate, de Miyagi et de Fukushima vont prochainement solliciter les proches des disparus pour mettre en place ce fichier d'ADN. Plusieurs dizaines de milliers d'échantillons d'ADN pourraient être rapidement collectés dans les trois préfectures, selon l'agence de presse Kyodo.

Des prélèvements d'ADN seront également effectués sur des objets ayant appartenu aux victimes, précise la télévision publique NHK. La police a déjà eu recours à l'ADN pour des identifications mais, plusieurs semaines après la catastrophe, elle souhaite utiliser cette technique de façon plus systématique alors que les corps retrouvés sont souvent dans un état de décomposition avancée. Cela doit en particulier permettre d'éviter aux familles la douloureuse épreuve d'avoir à faire face à un grand nombre de cadavres avant d'être en mesure d'identifier enfin l'un des leurs. Le dernier bilan officiel publié lundi soir faisait état de 14.728 morts et 10.808 disparus.