Israéliens et Palestiniens font une trêve

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avec AFP , modifié à
Le cessez-le-feu intervient après quatre jours de violences et 25 morts côté palestinien.

Le cycle de violences entre la bande de Gaza et Israël pourrait prendre fin. Le ministre israélien chargé de la défense passive Matan Vilnaï ainsi qu'un porte-parole du Jihad islamique ont en tout cas confirmé mardi matin qu'un cessez-le-feu avait été conclu après quatre jours d'escalade.

"Il y a effectivement une entente, et nous suivons ce qui se passe sur le terrain", a affirmé Matan Vilnaï à la radio publique sans donner de détails mais en soulignant "qu'apparemment la tendance est à l'accalmie et apparemment le round d'affrontements que nous avons connu est derrière nous".

"Nous acceptons un cessez-le-feu si Israël accepte de l'appliquer en mettant fin à ses agressions et ses assassinats", a pour sa part affirmé le porte-parole du Jihad islamique Daoud Shehab qui s'exprimait à Gaza.

"Un accord complet et réciproque"

Dans la nuit de lundi à mardi, un responsable du renseignement égyptien avait déjà annoncé un cessez-le-feu "complet et réciproque" entre les mouvements palestiniens de la bande de Gaza et Israël. "Un accord complet et réciproque pour terminer les hostilités actuelles entre les deux parties, y compris un arrêt des assassinats, est entré en vigueur à une heure du matin mardi", a précisé ce responsable impliqué dans une médiation égyptienne pour réinstaurer une trêve à Gaza.

Ce dernier, s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a promis que l'Egypte assurerait le suivi de la mise en œuvre de cet accord. Le Hamas, au pouvoir à Gaza, qui était engagé depuis plusieurs jours dans des contacts avec les services de renseignement égyptiens pour rétablir le calme, s'est refusé à toute déclaration.

25 morts en quatre jours

Au total, 25 Palestiniens, dont une majorité de membres de la branche armée du Jihad islamique, les Brigades Al-Qods, ont été tués depuis le début des violences vendredi, et au moins 83 autres blessés.

Le Quartette pour le Proche-Orient, qui s'est réuni pour la première fois depuis six mois, avait exprimé lundi sa profonde inquiétude devant la récente escalade de violence et appelé "au calme".