Israël-Hamas : les conditions de la trêve

Le ministre égyptien des Affaires étrangères a annoncé mercredi qu'une trêve avait été conclue entre Israël et le Hamas.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères a annoncé mercredi qu'une trêve avait été conclue entre Israël et le Hamas. © REUTERS
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avec agences , modifié à
ZOOM - Chaque partie doit cesser "toute offensive territoriale" et "toute attaque".

Cette trêve est le fruit d’efforts diplomatiques intenses. Mercredi, le chef de la diplomatie égyptienne, Mohammed Kamel Amr, accompagné de son homologue américaine Hillary Clinton, a annoncé qu’un accord avait pu être trouvé pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas palestinien. Une semaine après le début de l’opération "Pilier de défense", les armes se sont tues. La trêve est pour l’instant respectée. Mais que prévoit exactement le texte ?

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Les obligations d’Israël. Israël doit cesser toute offensive territoriale, maritime ou aérienne contre la bande de Gaza, "y compris les incursions et la liquidation d’individus", précise le texte, pris en photo par un journaliste de la BBC.

"La copie de l'accord transmis à la BBC".

Les obligations côté palestinien. Les factions palestiniennes doivent de leur côté "mettre fin à toutes les attaques lancées de la bande de Gaza contre Israël, y compris les tirs de roquettes et toutes les attaques le long de la frontière".

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Des discussions après 24 heures. Il est aussi prévu que des discussions soient ouvertes 24 heures après l’entrée en vigueur de la trêve. Leur objet : "l’ouverture des points de passage, la facilitation du mouvement des individus et du transport de marchandises, et la fin des restrictions de mouvement des habitants et des liquidations d’habitants dans les zones frontalières". Khaled Mechaal, chef du Hamas en exil, a commenté ce point en notant que l’ouverture concernait "tout les points de passage et pas juste Rafah", le poste-frontière avec Égypte, au sud de la bande de Gaza.

L'Égypte en parrain de l’accord. Les parties se sont engagées auprès de l'Égypte à respecter le texte. "En cas de remarques, l'Égypte, en sa qualité de parrain de cet accord, devra être informée afin d’effectuer un suivi de la situation".