Le ministère mexicain des Affaires étrangères affirme vendredi dans un communiqué que "Florence Cassez ne peut faire l'objet d'un transfèrement pour purger sa peine en France". Selon le ministère, "le chef de l'Etat mexicain ne s'est à aucun moment engagé à autoriser le transfèrement demandé".
Pour le gouvernement mexicain, "il existe des différences importantes entre les systèmes juridiques mexicain et français qui empêchent que Florence Cassez purge en France la totalité de la peine prononcée par la justice mexicaine". "Pour le Mexique, une des conditions primordiales est que la peine de 60 ans de prison soit accomplie dans sa totalité, car la législation mexicaine ne prévoit pas, pour des délits graves comme celui de l’enlèvement, de libération anticipée ou de réduction de peine", poursuit le communiqué.