Du sang maternel pour déterminer le sexe du bébé

Des tests ADN à partir du sang de la femme enceinte seraient fiables pour déterminer le sexe du foetus.
Des tests ADN à partir du sang de la femme enceinte seraient fiables pour déterminer le sexe du foetus. © MAXPPP
  • Copié
avec AFP , modifié à
L’analyse ADN du sang d’une femme enceinte peut être une alternative à l’amniocentèse.

L’amniocentèse est aujourd’hui la procédure utilisée pour déterminer des anomalies génétiques et le sexe du fœtus. A l’avenir, elle pourrait être moins utilisée et être remplacée par des tests utilisant des cellules foetales prélevées dans le sang maternel après sept semaines de grossesse. D’après une compilation de plusieurs études, publiée mardi, cette méthode serait tout aussi efficace et surtout sans risque de fausse couche.

Un taux d'exactitude efficace, dès 5 semaines

"Le recours à l'analyse du sang maternel pour déterminer sans danger et avec une très grande fiabilité le sexe du foetus, réduirait le nombre des pertes du foetus résultant de l'amniocentèse et devrait être bien accueilli par les femmes enceintes portant des foetus présentant un risque d'anomalies génétiques liées au sexe", écrivent les chercheurs, dont Stephanie Devaney, des Instituts Nationaux américains de la santé (NIH), principale auteur de cette communication.

Les chercheurs précisent que dans certains cas, le test a établi le sexe du foetus avec un taux d'exactitude allant de 95 à 99%, et ce dès les cinq à sept premières semaines de grossesse.

Des tests déjà pratiqués...

Ces tests utilisant de l’ADN prélevé dans du sang maternel sont déjà utilisés cliniquement de manière routinière malgré l'absence d'une évaluation officielle de ses performances. Cela est le cas notamment en France, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne ou encore en Espagne. Ils sont également en vente sur Internet : ils sont présentés comme non-médical et destiné à être utilisé par de futurs parents curieux de connaître le sexe de leur enfant.

Autre mode pour déterminer le sexe de l’enfant : l'échographie. Une méthode plus classique, possible dès les onze semaines de grossesse, mais moins fiable.