"Dodo la saumure" est libre

"Dodo la saumure" va être libéré sans condition et sans caution, selon une décision de la justice belge mardi.
"Dodo la saumure" va être libéré sans condition et sans caution, selon une décision de la justice belge mardi. © MAXPPP
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avec AFP , modifié à
La remise en liberté, sans condition, du proxénète a été décidée par la justice belge mardi.

"Dodo la saumure" devrait être bientôt remis en liberté. La chambre de l'instruction de Gand, en Belgique, a décidé de libérer le Français Dominique Alderweireld, dont le nom a été cité dans l'affaire du Carlton de Lille. Le tout sans condition et sans paiement d'une caution.

Inculpé pour trafic d'être humains

Jusqu’à maintenant la libération du tenancier de maisons closes belges, plus connu sous le nom de "Dodo La Saumure", était assortie d’une caution de 75.000 euros. Elle avait été prononcée le 29 novembre par la chambre du conseil de Courtrai, une juridiction d'instruction belge. Dominique Alderweireld et ses proches n'avaient toutefois pas réussi à réunir cette somme.

Agé de 62 ans, Dominique Alderweireld a été inculpé par la justice belge de trafic d'êtres humains. Il est incarcéré depuis début octobre à Ypres, dans le nord de la Belgique. Son procès pour proxénétisme devant le tribunal correctionnel de Tournai, dans le cadre d'une affaire distincte, a été renvoyé au 1er mars 2012.

Il est cité dans l'affaire Carlton

Côté français, le proxénète a jusqu’ici été entendu que comme témoin dans le dossier du Carlton. "Dodo la saumure" a toujours assuré n’avoir rien à voir avec cette affaire, "ni avec ses développements impliquant Dominique Strauss-Kahn", avait affirmé son avocat parisien Sorin Margulis.

Mardi, lors de sa sortie de prison, "Dodo la saumure" a répété qu'il n'avait "pas fourni de filles" à l'ancien patron du FMI. "DSK, je ne le connais absolument pas", a-t-il affirmé. Et d'ajouter : "à DSK, je n'ai pas fourni de filles. Les filles sont indépendantes chez moi, complètement. Il y a deux filles qui travaillent chez moi qui ont rencontré DSK à Paris, point final".

Deux femmes, une dénommée Jade et la compagne de "Dodo", Béatrice Legrain, ont participé à des parties fines auxquelles aurait notamment pris part l'ancien directeur général du FMI, mais "pas sur la sollicitation de Dominique Alderweireld", a assuré son avocat.