Belgique: les rêves étranges du prince Laurent

© Capture YouTube
  • Copié
, modifié à
VIDEO - A l'occasion de ses cinquante ans, samedi, le prince a révélé son "plus grand rêve".

Le prince Laurent de Belgique, frère cadet du roi Philippe, a révélé samedi à l'occasion de ses 50 ans que son "plus grand rêve" serait de dialoguer avec "tous les animaux de la terre", citant en premier lieu un "poulpe" ou une "mouche". "Est-ce que tu peux t'imaginer une seconde la richesse intellectuelle de pouvoir parler avec un poulpe, et d'avoir son expérience, de pouvoir converser avec une mouche, avec un oiseau ou avec une baleine ?", a déclaré le prince dans une vidéo diffusée par la Fondation qu'il a créée il y a 17 ans pour aider les animaux et les personnes défavorisées possédant des animaux de compagnie.

Regardez l'interview ci-dessous (sous-titrée en français) :

Dans cette vidéo de sept minutes et demie où alternent le français et le néerlandais, le prince, né le 19 octobre 1963, répond aux questions de son épouse, la princesse Claire, qui "joue à la journaliste" à l'occasion de son anniversaire. Le fils cadet du roi Albert et de la reine Paola confie avoir été "extrêmement intéressé par l'éthologie" depuis sa jeunesse et avoir songé à créer cette fondation depuis ses vingt ans. A l'époque, "il n'y avait donc pas que des voitures et des femmes", lui fait remarquer dans un sourire son épouse, en allusion à la réputation d'"enfant terrible" de la monarchie belge de son mari. "C'est une fable que tout le monde aime entendre", répond Laurent.

La Fondation Prince Laurent gère cinq dispensaires, qui soignent plus de 1.000 animaux par mois, et met à la disposition des SDF cinq "conteneurs" à proximité de la gare centrale de Bruxelles pour héberger en hiver les sans-abris et leurs animaux de compagnie. Objet de nombreuses polémiques depuis des années, le frère du roi, marié depuis 10 ans et père de trois enfants, assure être à présent "très positif" et "ne pas penser aux inconvénients mais toujours aux avantages" de son statut, avant d'étreindre son épouse, en guise de conclusion.