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RDC : faute d'escaliers, des passagers d'un vol Air Congo doivent sauter de leur avion pour débarquer

Louis Verdoux . 1 min
République démocratique du Congo : faute d'escaliers pour débarquer, des passagers contraint à sauter de leur avion
Des passagers bloqués depuis des heures ont sauté directement de l'appareil pour atteindre le tarmac (illustration). AFP / © Yuri CORTEZ / AFP

Drôle de mésaventure pour les passagers du Boeing 737-800, qui a atterri à l'aéroport de Kindu ce vendredi 19 décembre dernier. Alors qu'ils étaient bloqués sur le tarmac en l'absence d'équipement disponible pour le débarquement, certains ont décidé de sauter de la porte de l'appareil, haute d'environ trois mètres.

Être bloqué dans un avion après l'atterrissage est toujours une mauvaise surprise. C'est ce qu'ont vécu les passagers d'un Boeing 737-800 de la compagnie Air Congo, vendredi 19 décembre dernier, à l'aéroport de Kindu après un vol en provenance de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

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La voix du commandant de bord a résonné dans la cabine pour annoncer qu'aucun escalier ou passerelle n'était disponible pour le débarquement. La goutte de trop pour certains, qui ont décidé de sauter directement de la porte d'avion pour se retrouver sur le tarmac.

"Nous avons atterri normalement, puis plus rien. On avait l’impression d’avoir été oubliés", a déclaré l'un d'entre eux dans des propos rapportés par des médias locaux. En effet, ceux-ci ont attendu plusieurs heures dans une cabine qui devenait de plus en plus chaude et étouffante.

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Les toboggans non déployés

Selon des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et republiées par plusieurs médias, on peut observer les passagers s'asseoir sur le rebord avant de préparer leur saut. Au sol, d'autres personnes ainsi que des salariés de l'aéroport tentent aussi de réceptionner les sinistrés.

La manœuvre est très dangereuse et formellement interdite, en temps normal, par le code de l'aviation civile. Car la hauteur d'un Boeing 737-800 au niveau de la porte se situe à au moins trois mètres au-dessus du sol. De quoi risquer des blessures graves en cas de mauvaise chute.

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Les autorités congolaises ont déclaré que les glissières d'évacuation n'ont pas été déployées car il ne s'agissait pas d'une urgence en vol ou d'un accident d'aéronef, relate AirJournal. Plusieurs professionnels du secteur parlent d'un "grave échec des opérations au sol" pour la sécurité des passagers.

Un événement qui risque de fragiliser la réputation déjà fragile d'Air Congo, compagnie qui a été lancée le 1er décembre 2024 dans le cadre d'un partenariat avec Ethiopian Airlines.