Dans un nouveau téléfilm, Michel Cymès incarne un vétérinaire auvergnat. 2:03
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Léa Leostic , modifié à
Le téléfilm "La doc et le véto" sera diffusé mardi soir sur France 3 et raconte l’histoire d’une jeune médecin parisienne qui doit partager son cabinet d’un village auvergnat avec un vétérinaire incarné par Michel Cymès. Lors du tournage, aidé par un éleveur, il a fait naître un agneau. Très ému par cet événement, il a finalement acheté l’animal, pour éviter qu’il parte à l’abattoir.

L’histoire d’une jeune médecin parisienne qui vient s’installer dans un village auvergnat - un désert médical, et qui se retrouve à devoir partager son cabinet avec le vétérinaire du coin, c’est l’histoire du téléfilm "La doc et le véto", diffusé sur France 3 mardi soir (21h05). Dounia Coesens, bien connue des téléspectateurs de Plus Belle La Vie (Johanna Marci), joue le rôle de la médecin, et Michel Cymès celui du vétérinaire. 

"Je n’ai pas du tout comme objectif de devenir acteur"

Ce n’est pas la première fois que l’animateur et médecin joue dans une fiction. Déjà vu dans Meurtres en pays d’Oléron en 2018, Michel Cymès a voulu réitérer l’expérience. "Tout ce que je fais dans les médias, il faut que ce soit accolé au mot 'plaisir'. Donc si je me fais plaisir, je le fais, sinon je ne le fais pas. Je n’ai pas du tout comme objectif de devenir acteur et de ne faire que ce métier. Mais, parfois, ça fait du bien de reposer son cerveau en allant faire autre chose", a-t-il confié à Europe 1.

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© Nicolas ROBIN - FTV

"Je suis un peu fatigué de toutes les fake news et de toute la désinformation qui nous entourent au sujet de la santé. Après des mois et des mois de Covid et de polémiques, ça m’a fait beaucoup de bien de penser à autre chose", poursuit l’animateur.

"Il vit une petite vie tranquille de mouton"

Sur le tournage, Michel Cymès a été particulièrement marqué par un événement. Guidé par l’éleveur placé juste à côté des caméras, il a fait naître un agneau. "J’ai fait des accouchements de bébés humains, mais je n’avais jamais mis la main jusqu’au coude", sourit-il. "Là, il a fallu tourner l’agneau pour lui débloquer la patte et tirer dessus. C’était assez physique", se remémore-t-il, "je l’ai vraiment fait, c’est un souvenir très émouvant".

"Pour éviter, parce que c’est un peu le principe, car les agneaux partent à l’abattage au bout de quelques mois, je l’ai acheté à l’éleveur. Je lui ai donné le prix qu’il en aurait tiré à l’abattoir et cet agneau, qui a bien grandi depuis, vit une petite vie tranquille de mouton", a conclu Michel Cymès.