Louer un poisson pour la nuit, l'idée insolite d'un hôtelier belge

Ce n'est pas la première fois que le concept "Rent a fish" de l'hôtel Van der Valk de Charleroi connaît ce succès
Ce n'est pas la première fois que le concept "Rent a fish" de l'hôtel Van der Valk de Charleroi connaît ce succès © SAM YEH / AFP
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avec AFP , modifié à
Le gérant d'un hôtel belge a eu l'idée de proposer de louer un poisson rouge pour la nuit afin d'animer la file d'attente devant la réception de son établissement.

Louer un poisson rouge pour la nuit. Le gérant d'un hôtel belge a eu l'idée de proposer ce service afin d'animer la file d'attente devant la réception de son établissement, un concept qui a rapidement suscité la curiosité des internautes. Une touriste néerlandaise a posté début septembre une photo de bocal à poisson sur son compte Facebook. Une de ses amies, productrice radio en Nouvelle-Zélande, l'a reprise sur Twitter. Le tweet est devenu viral et a été aimé plus de 30.000 fois en moins de quatre jours.

3,50€ la nuit. Mais ce n'est pas la première fois que le concept "Rent a fish" de l'hôtel Van der Valk de Charleroi, dans le sud de la Belgique connaît ce succès, relayé mardi par plusieurs médias belges. "Il y a deux-trois ans, un joueur australien de tennis en fauteuil roulant n'arrivait pas à dormir. Il a décidé de filmer les poissons et de partager la vidéo sur les réseaux sociaux", se souvient David Dillen, manager de l'hôtel. Depuis, les trois poissons rouges Nemo, Heineken et Prince Charles, loués pour 3,50 euros la nuit, sont les vedettes de l'hôtel.

C'est le manager qui a eu cette idée en mars 2013. "Assis au bar de l'hôtel avec mon cousin, je voyais tous ces gens qui s'ennuyaient dans la file d'attente de la réception", se souvient-il, "je voulais rendre leur temps d'attente plus agréable, les faire sourire". Le concept a tout de suite été plus loin avec le slogan : "Seul dans votre chambre, vous souhaitez de la compagnie ?". Il permet de louer son poisson rouge à la nuit, bocal fourni.

Trois types de clients. "Aujourd'hui, nous avons trois types de clients : ceux qui postent des photos du poisson dans leur chambre sur les réseaux sociaux, les hommes d'affaires qui s'éclatent à envoyer leur note de frais rigolote à leur patron, et les familles à qui on prête gratuitement le poisson", raconte David Dillen. Mais gare aux enfants. "Une petite Néerlandaise de trois ans a kidnappé l'un de nos poissons. Son père, qui l'a découvert dans la voiture à la frontière belgo-hollandaise, nous a immédiatement appelé. L'hôtel le lui a offert", conclut-il.