Yvelines : 26 jeunes toujours en garde à vue après une rixe

26 personnes étaient en garde à vue lundi soir. Image d'illustration.
26 personnes étaient en garde à vue lundi soir. Image d'illustration. © DAMIEN MEYER / AFP
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avec AFP , modifié à
Une rixe a opposé deux groupes de deux quartiers voisins, lundi soir à Mantes-la-Ville. Aucun blessé n'a été retrouvé, selon une source policière. 

Vingt-six personnes de 16 à 27 ans étaient en garde à vue lundi soir à Mantes-la-Ville, dans les Yvelines, au lendemain d'une rixe qui a opposé deux groupes sans faire de blessé, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

La bagarre entre bandes de deux quartiers voisins, les Merisiers et le Domaine de la Vallée, a commencé dimanche vers 19h30 dans le second, à coups de bâtons, de barres de fer et de clubs de golf pour certains des protagonistes. Les participants avaient déjà pris la fuite à l'arrivée des forces de l'ordre et aucun blessé n'a été retrouvé, selon une source policière.

Des battes et des couteaux retrouvés sur les suspects. Une heure plus tard, à partir des plaques d'immatriculation relevées sur place, la police a interpellé 22 personnes dans un fourgon et une voiture, puis dix autres dans deux autres voitures, a expliqué la source proche de l'enquête.

Des "battes, marteaux brise-glace, câbles électriques, couteaux et un katana" (sabre japonais) ont été retrouvés sur les suspects, a précisé la source policière, ajoutant que les jeunes ont été placés en garde à vue dans trois commissariats différents pour "participation à un attroupement armé", "violences volontaires" ou "transport d'arme de catégorie D".

Lundi soir, 26 des 32 gardes à vue ont été prolongées et les six autres, celles de mineurs de moins de 16 ans, ont été levées, a précisé le parquet de Versailles. L'enquête a été confiée au commissariat de Mantes-la-Jolie.

Un "contentieux" remontant "à plus de dix ans". Tous les interpellés habitent les Merisiers, a précisé une autre source policière, en mettant la rixe sur le compte d'un "contentieux" entre les deux quartiers qui remonte à "plus de 10 ans".

Le trafic de stupéfiants est "un des éléments saillants" de cette "rivalité", a ajouté cette source, tout en précisant qu'aucun "élément déclencheur" de la bagarre de dimanche n'avait été identifié à ce stade. Il n'y a "pas d'historique récent" entre ces deux quartiers, "même de moindre intensité", a-t-elle souligné.