Val-de-Marne : le commissariat de Boissy-Saint-Léger attaqué à l’acide, 3 policiers intoxiqués

Les policiers intoxiqués ont été transportés au Centre hospitalier intercommunal de Créteil pour y être examinés.
Les policiers intoxiqués ont été transportés au Centre hospitalier intercommunal de Créteil pour y être examinés. © Capture d'écran Google Street View
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Salomé Legrand, édité par Thibaud Le Meneec , modifié à
Trois policiers de la BAC ont été brièvement hospitalisés après cette attaque, vendredi. Deux d’entre eux se sont vu prescrire sept jours d'interruption temporaire de travail et le troisième n’a pas encore été examiné. Le commissariat avait déjà été ciblé jeudi.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, à minuit, le commissariat de police de Boissy-Saint-Léger a été la cible de plusieurs projectiles telles que des bouteilles de verre de la part d’individus qui cherchaient à faire sortir les policiers. Trois membres de la BAC (brigade anti-criminalité) de nuit sont intervenus pour identifier et éventuellement interpeller les auteurs, indique à Europe 1 une source policière.

C’est alors qu’un engin explosif improvisé a explosé à moins de deux mètres d’eux. Ils ont immédiatement ressenti des difficultés à respirer, des brûlures aux yeux et des nausées. D'après les informations d’Europe 1, ils ont été transportés au Centre hospitalier intercommunal de Créteil pour y être examinés. Deux d’entres eux se sont vus prescrire sept jours d'interruption temporaire de travail, sous réserve de complications. 

De l'acide chlorhydrique très concentrée

La cellule NRBC des sapeurs pompiers de Paris a été déclenchée ainsi que le laboratoire central de la préfecture de police. L’analyse du produit a révélé qu’il s’agit d’acide chlorhydrique très concentrée. 

La veille, le même commissariat avait reçu plusieurs bouteilles contenant un mélange d’acide et d’aluminium et visant à créer une explosion suivie d’émanation de gaz toxique, sans faire de blessés. Des CRS doivent être déployés en surveillance des locaux pendant plusieurs jours. La Sûreté territoriale du Val-de-Marne est saisie de l’affaire.