"Je crie mon innocence ! Je n'ai jamais fait de mal à un enfant de ma vie". Mise en examen avec cinq hommes, dont son compagnon, et deux autres femmes dans l'affaire de pédophilie qui ébranle plusieurs villages de la Nièvre, Nathalie a accepté de se confier à Europe 1. Au micro de notre reporter, elle nie en bloc les faits qui lui sont reprochés.
"Ils n'ont jamais pris de fessées de ma part". "C'est sacré un enfant, on ne fait pas de mal à un enfant", déclare-t-elle. "Je suis une maman. Je n'ai pas été heureuse dans ma vie. J'ai toujours dit : le jour où j'aurai des enfants, je ne leur mettrai jamais de fessées", assure-t-elle. "Ils n'ont jamais pris de fessées de ma part, et encore moins d'abus sexuels", poursuit cette femme, placée depuis la semaine dernière sous contrôle judiciaire.
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Macabre huis-clos. Dans cette affaire, près de 70 infractions perpétrées sur des enfants de quatre à neuf ans sont reprochées aux huit agresseurs présumés, parmi lesquelles des "viols aggravés sur mineurs de 15 ans, dont certains avec un caractère incestueux", des "faits d'agressions sexuelles avec les mêmes circonstances aggravantes", de la "corruption de mineurs", des "violences aggravées" ou encore de la "privation d'aliments". "Des faits qui se seraient passés à chaque fois dans un huis clos total, sans témoin extérieur et sans aucune possibilité pour le voisinage de s'imaginer que de tels faits pouvaient se passer", a expliqué à Europe 1 Paul-Édouard Lallois, le vice-procureur de Nevers.
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" Il s'occupait de ses enfants comme un père s'occupe de ses enfants, pas autre chose "
De faux témoignages. De son côté, Nathalie entend également défendre son compagnon, actuellement placé en détention provisoire. Les deux fils qu'il a eu avec une autre femme feraient partie des quatre victimes. "Ça n'est pas un gars violent. Il ne boit pas, ne fume pas. Il a le cœur sur la table [sic]", explique-t-elle.
"Il s'occupait de ses enfants, mais comme un père s'occupe de ses enfants, pas autre chose. Ni un geste déplacé, ni une claque, ni un mot plus haut que l'autre sur les enfants", soutient Nathalie, toujours auprès d'Europe 1. "C'est un nounours, leur père".