audience tribunal de paris 1:17
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Nina Droff, édité par Yanis Darras
Elles étaient peu nombreuses dans la salle d'audience ce lundi, lors de l'ouverture du procès des attentats de Nice. Peu de victimes de l'attaque ont pu se rendre à l'audience. Célia, présente sur la promenade des Anglais et qui a perdu sa mère ce soir-là, espère mieux comprendre le profil des suspects et l'organisation de l'attentat, grâce à ce procès.  

Le procès des sept des huit accusés de l'attentat de Nice reprend ce matin à Paris. Un procès particulièrement attendu par les victimes de cet attentat du 14 juillet 2016 qui doit faire la lumière sur l'organisation de cette attaque qui a tué 86 personnes et blessé 318 autres. Et pour la première fois ce mardi, les accusés prendront la parole devant le tribunal. 

Pourtant, peu de victimes ont fait le choix de se déplacer jusqu'à Paris pour assister à l'ouverture de l'audience. Parmi elles, Célia, présente sur la promenade des Anglais ce soir-là et qui y a perdu sa mère. "Il y a quelque temps, je n'attendais rien de ce procès", explique-t-elle en sortant de la salle d'audience. Mais, "mon obsession, c'est l'instruction qui est en cours à Nice pour manquement à la sécurité. Toute la colère qu'on a, c'est plus sur ce dossier-là. Et on ne lâchera rien", ajoute-t-elle. 

Le dispositif de sécurité de Nice pas abordé

"Faire un événement qui rassemble autant de personnes quelques mois après le 13 novembre (2015, ndlr), avec une soixantaine de policiers, sans bloc de béton, avec aucun dispositif, c'est impensable", souligne Célia. Malgré tout, la jeune femme et la trentaine de parties civiles qui ont fait le déplacement à Paris, espèrent mieux comprendre le profil des accusés et l'organisation de l'attentat. 

Car les avocats généraux ont rappelé dès l'ouverture de l'audience ce lundi, que le dispositif de sécurité du 14 juillet 2016 à Nice, n'était pas l'objet du procès. Un point que les parties civiles comme Célia, évoqueront cependant un peu lors de leurs futurs prises de parole.