Nord : un directeur d'école mis en examen pour agressions sexuelles sur des enfants

L'enseignant a été suspendu fin mai 2017. (Illustration)
L'enseignant a été suspendu fin mai 2017. (Illustration) © Flickr Police nationale
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avec AFP , modifié à
Cet enseignant de 55 ans, qui était en poste depuis septembre 2016, avait été placé en garde à vue mercredi, selon son avocat. Six plaintes ont été déposées contre lui. 

Un directeur d'une école maternelle de Grand-Fort-Philippe, dans le Nord, soupçonné d'agressions sexuelles sur des enfants et suspendu de ses fonctions depuis mai, a été mis en examen jeudi, selon des sources concordantes, confirmant une information de l'hebdomadaire Le Phare Dunkerquois. Cet enseignant de 55 ans, qui était en poste depuis septembre 2016, avait été placé en garde à vue mercredi, selon son avocat Me Eric Steylaers.

L'enseignant conteste tous les faits qui lui sont reprochés. Dans ce dossier, six plaintes ont été déposées d'après lui. "Sa responsabilité a été écartée pour deux d'entre elles", pour deux autres, il a été placé sous le statut de "témoin assisté" et "pour deux il est mis en examen", a-t-il précisé, pointant "des incohérences dans les témoignages". Son client, qui n'a pas été placé en détention, conteste l'intégralité des faits qui lui sont reprochés. "Quand on a eu vent d'une situation qui était problématique et potentiellement grave fin mai 2017, on a suspendu le directeur pour qu'il ne soit plus en contact avec les élèves", a également déclaré Jean-Yves Bessol, inspecteur d'académie.

Une cellule psychologique mise en place. "Il y a eu des dénonciations d'agressions à caractère sexuel qui ne pouvaient pas me permettre de le laisser face à des élèves. J'avais des éléments écrits qui me laissaient penser que la situation était suffisamment complexe et grave pour que je sois amené à protéger le public enfant et l'intéressé, on est quand même sous la présomption d'innocence", a ajouté Jean-Yves Bessol.  Vendredi matin, "une cellule psychologie d'écoute pour les enfants et les adultes a été mise en place" à l'école, a indiqué Jean-Yves Bessol. Contacté, le parquet de Dunkerque n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP.