Marseille : tentative de règlement de compte devant la prison des Baumettes

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GV avec AFP
FAITS DIVERS - Une apparente tentative de règlement de compte a été déjouée samedi matin devant la prison des Baumettes, lorsque des policiers ont interpellé deux hommes armés, postés dans une voiture devant cet établissement pénitentiaire marseillais.

Une apparente tentative de règlement de compte a été déjouée samedi matin devant la prison des Baumettes, lorsque des policiers ont interpellé deux hommes armés, postés dans une voiture devant cet établissement pénitentiaire marseillais, a-t-on appris de sources concordantes. Les deux malfaiteurs présumés ont été arrêtés par des policiers de la Brigade Anti-Criminalité, qui ont dû tirer un coup de feu sans faire de blessé, ont indiqué ces sources.

Vers 10 heures, "un véhicule suspect garé, avec deux individus à bord" est repéré près de la porte de la prison, a relaté une source policière. C'est le père d'un détenu, qui venait voir son fils au parloir, qui a donné l'alerte, a précisé une source judiciaire. Deux voitures banalisées de la BAC sont appelées, et se garent, l'une devant, l'autre derrière la voiture suspecte, a relaté la source policière. Cette dernière tente de se dégager en partant en marche arrière, heurtant l'une des voitures de police. Un policier braque alors les suspects et constate que le passager tient un fusil à pompe entre ses jambes, a-t-elle poursuivi. Le policier tire et "touche l'aile" de la voiture des suspects, qui se rendent.

Les deux suspects, connus des services de police pour divers délits, ont été placés en garde à vue et une enquête confiée à la police judiciaire marseillaise. "On peut présumer qu'ils voulaient s'en prendre à quelqu'un qui allait sortir" des Baumettes, a précisé la source judiciaire. Ces événements "sont une nouvelle preuve du climat d'insécurité que dénonce le personnel depuis des mois autour" de la prison, a déclaré de son côté un responsable local du syndicat pénitentiaire SPS, selon lequel les règlements de compte se multiplient aussi à l'intérieur des murs, au moyen notamment de couteaux introduits frauduleusement.