Marne : un mineur soupçonné d'avoir poignardé à mort un adolescent toujours en garde à vue

L'individu interpellé est un adolescent de 17 ans. (Photo d'illustration)
L'individu interpellé est un adolescent de 17 ans. (Photo d'illustration) © Christophe SIMON / AFP
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avec AFP , modifié à
La garde à vue du mineur de 17 ans, soupçonné d'avoir poignardé à mort samedi un adolescent de 17 ans, a été prolongée mardi. L'adolescente présente au moment des faits a aussi été interpellée.

La garde à vue du mineur de 17 ans, soupçonné d'avoir poignardé à mort samedi un adolescent de 17 ans à Mourmelon-le-Grand, dans la Marne, a été prolongée mardi et l'adolescente présente au moment des faits a aussi été interpellée, a indiqué une source judiciaire.

Samedi, vers 15h, un adolescent se promène avec une amie dans un parc de cette petite ville entre Reims et Châlons-en-Champagne. "Un échange de regards ne se passe pas bien" avec un autre garçon et l'agresseur présumé "aurait essayé de prendre le sac à main" de la jeune fille, avait indiqué dimanche le parquet de Châlons-en-Champagne. "L'altercation redouble et le jeune se prend des coups de couteau dans le dos", environ une vingtaine, avant de succomber, d'après le récit de l'adolescente fait aux enquêteurs et relaté par le parquet samedi.

Des éléments découverts au domicile. À la suite de l'appel à témoin lancé lundi par le procureur et levé mardi, "un homme âgé de 17 ans a été interpellé à son domicile à Mourmelon et placé en garde à vue, lundi 4 juin 2018 vers 18h30 du chef de meurtre", a indiqué le parquet, qui a prolongé mardi soir la garde à vue. "Des éléments intéressant l'enquête ont été découverts lors de la perquisition menée à son domicile. Les auditions du mis en cause sont actuellement en cours", a poursuivi cette source. Une conférence de presse sera organisée à l'issue de la garde à vue.

Des contradictions dans le témoignage de la jeune fille. L'adolescente a également été placée en garde à vue en début d'après-midi mardi, mesure justifiée par "d'importantes contradictions entre son témoignage initial et des éléments révélés par les investigations", selon le parquet. D'après la même source, "l'autopsie réalisée sur le corps du défunt Kévin C. a permis de retrouver de nombreuses lésions par arme blanche, témoignant, selon les médecins légistes, d'un acharnement inhabituel, à l'origine de son décès". La Section de recherches (SR) de Reims est chargée de l'affaire.