Le parc scientifique du Gévaudan épinglé après l'évasion de plusieurs loups de Mongolie

Le 8 mars dernier, six loups s'étaient échappés du parc scientifique situé en Lozère.
Le 8 mars dernier, six loups s'étaient échappés du parc scientifique situé en Lozère. © SYLVAIN MACCHI / AFP
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avec AFP , modifié à
Une procédure de mise en demeure va être engagée contre le parc après des "dysfonctionnements" révélés lors de l'évasion de loups de Mongolie, au début du mois.

Le préfet de Lozère va engager une procédure de mise en demeure contre le responsable du parc scientifique du Gévaudan après des "dysfonctionnements", notamment sur le comptage des loups, qui avaient été découverts après l'évasion de plusieurs de ces canidés, indique mercredi la préfecture dans un communiqué.

"Discordance" dans les comptages. Le 8 mars 2016, suite à un acte de vandalisme, des loups se sont échappés du parc d'observation scientifique du Gévaudan, situé sur la commune de Sainte-Lucie, rappelle le préfet Hervé Malherbe dans un communiqué. Or les opérations de comptage qui ont suivi "ont révélé une discordance entre les animaux effectivement dénombrés et ceux recensés et identifiés dans le registre de suivi du parc", relève-t-il. "Ce manquement est contraire aux dispositions réglementaires prévues par le code de l'environnement", souligne-t-il.

"L'ensemble de ces faits justifie que le parc d'observation scientifique du Gévaudan soit mis en demeure de remédier aux dysfonctionnements constatés et de prendre les mesures de nature à éviter que de tels problèmes ne se reproduisent", explique le communiqué. "Je signerai un arrêté préfectoral en ce sens après la procédure contradictoire réglementaire prévue dans ce cas", annonce encore Hervé Malherbe.

Un loup toujours en liberté. L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) avait indiqué qu'au moins huit loups n'étaient pas identifiés. Au moins six loups de Mongolie s'étaient échappés dans la nuit du 7 au 8 mars par un portillon fracturé, selon l'ONCFS. Cinq ont été repris depuis, mais au moins un représentant de cette espèce protégée reste en liberté.