L'agresseur au couteau du Mans mis en examen et écroué

L'agresseur au couteau du Mans mis en examen et écroué.
L'agresseur au couteau du Mans mis en examen et écroué. © XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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avec AFP
L'homme interpellé mercredi au Mans après avoir blessé plusieurs passants au couteau a été mis en examen pour tentatives d'assassinat et placé en détention provisoire, a-t-on appris lundi auprès de la procureure du Mans Delphine Dewailly.

L'homme interpellé mercredi au Mans après avoir blessé plusieurs passants au couteau a été mis en examen pour tentatives d'assassinat et placé en détention provisoire, a-t-on appris lundi auprès de la procureure du Mans Delphine Dewailly.

Le suspect "exclut toute dimension religieuse ou terroriste à son acte"

Le parquet avait requis vendredi "sa mise en examen des chefs de tentatives d'assassinat, vol et rébellion, ainsi que son placement sous mandat de dépôt provisoire" et l'intéressé a effectivement "été mis en examen des chefs visés et placé en détention provisoire", a confirmé la magistrate à l'AFP.

"L'intéressé admet avoir été présent et en possession du couteau, dont il indique avoir fait usage pour sa propre défense, ayant été lui-même agressé quelques jours auparavant", avait précisé vendredi dans un communiqué Mme Dewailly, ajoutant que le suspect "exclut toute dimension religieuse ou terroriste à son acte".

L'enquête doit permettre d'explorer la personnalité du mis en examen

Se disant né en Afghanistan et âgé de 32 ans, cet homme avait été interpellé mercredi "lors de l'agression au couteau de passants à la sortie d'un commerce Avenue de la Libération au Mans", rappelait la magistrate.

"Les deux victimes de ces coups, frappées alors qu'elles tentaient précisément d'immobiliser l'individu armé et au comportement menaçant, ont subi l'intervention chirurgicale nécessitée par les blessures occasionnées", avait-elle expliqué.

L'enquête, confiée au Service Régional de la Police Judiciaire d'Angers, doit permettre de "préciser les circonstances exactes des faits et d'explorer la personnalité et le parcours personnel du mis en examen, résidant en France depuis plusieurs mois", selon le communiqué.