Après les incidents au Stade de France samedi en marge de la finale de la Ligue des champions, 81 personnes ont été interpellées en Seine-Saint-Denis pour des infractions allant du vol aux violences volontaires, dont 48 ont été placées en garde à vue. Lundi, seules 15 gardes à vue étaient toujours en cours, dont aucune d'un supporter étranger. Selon les informations obtenues par Europe 1 auprès du parquet de Bobigny, six personnes sont déférées ce mardi en vue d’une comparution immédiate à partir de 13 heures. Les infractions mentionnées sont multiples. Elles vont des vols avec violence, vols en réunion, vols à la tire, participation à un groupement armé, dégradation, intrusions, outrages, vols à la roulotte, recel et violences volontaires.
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Samedi soir, l'impossibilité d'acheminer dans les temps les spectateurs munis de billets a non seulement retardé de 36 minutes le coup d'envoi du match, remporté par le Real Madrid face à Liverpool (1-0), mais les scènes de chaos aux abords du stade ont en outre fait le tour du monde. Bousculades, tentatives d'intrusion d'individus sans billet, supporters - dont des enfants - traités avec brutalité par les forces de l'ordre ou victimes de vols...
Une "enquête indépendante" de l'UEFA
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, doivent être auditionnés par le Sénat dans la semaine après le fiasco de la rencontre de samedi. L'audition, dont la date précise n'a pas encore été confirmée, sera ouverte à la presse et retransmise sur le site du Sénat.
De son côté l'UEFA a annoncé lundi soir ouvrir "une enquête indépendante" et a promis d'"examiner les prises de décisions, les responsabilités et les comportements de toutes les parties impliquées dans la finale".