la finale de la Ligue des champions a débuté avec près d'une trentaine de minutes de retard à cause de plusieurs débordements (Illustration) 1:47
  • Copié
Guillaume Dominguez , modifié à
Hier soir, le Liverpool a affronté le Real de Madrid en finale de la Ligue des champions. Le Real s'est imposé 1 à 0 face aux anglais. Un match qui a débuté avec près d'une trentaine de minutes de retard à cause de plusieurs débordements qui se sont déroulés aux abords du stade de France quelques minutes avant la rencontre.

La finale de la Ligue des champions laisse un goût amer. Gaz lacrymogène, tentatives d'intrusions en escaladant des barrières, foule amassée et impatiente souvent munie de faux billets... Après avoir été bon enfant, l'ambiance s'est dégradée à l'approche du match. La rencontre a débuté avec près d'une demi-heure de retard.

"Ils ont été clairement dépassés"

Parmi les dizaines de milliers de supporters, présents aux abords du stade, beaucoup n'avaient pas de billet pour le match. Certains d'entre eux ont tenté de forcer les points de contrôle, d'autres ont tout simplement escalader les grilles pour intégrer le stade. Les forces de l'ordre ont donc dû intervenir pour stopper les mouvements de foule comme l'explique le commissaire Matthieu Vallet : "L'UEFA est chargé d'organiser la rencontre et ils ont été clairement dépassés non seulement par les supporters qui devaient assister à la rencontre mais aussi par des voyous de cité. Ils ont été arrêtés grâce à l'appui des policiers présents".

 La police a utilisé du gaz lacrymogène pour disperser la foule. Sur les réseaux sociaux, la vidéo d'une enfant et son père, billet a la main, se couvrant le visage avec leur maillot pour éviter de respirer du gaz a beaucoup fait réagir. De nombreux supporters dénoncent le fiasco de l'organisation. 

"C'est un signal désastreux"

Pour Mathieu Vallet, c'est avant tout une très mauvaise image à envoyer au monde pour la France deux ans avant les Jeux Olympiques de Paris. "C'est un signal désastreux. L'UEFA doit être la hauteur des grands enjeux de ces événements pour que les forces de sécurité de l'État fassent leur cœur de métier, c'est-à-dire protéger et interpeller ceux qui voudront occasionner des troubles lors de ces rencontres."

Les derniers supporters ont pu rejoindre leur place à 22h15, soit quelques minutes avant la mi-temps.