Incendie sur un site Seveso à Rouen : arrêt progressif des transports en commun jusqu'à vendredi matin

Au moins 130 pompiers ont été mobilisés pour combattre l'incendie qui s'est déclaré dans une usine de lubrifiants.
Au moins 130 pompiers ont été mobilisés pour combattre l'incendie qui s'est déclaré dans une usine de lubrifiants.
  • Copié
avec AFP
Un arrêt progressif des transports de l'agglomération de Rouen a été décidé suite à l'incendie dans l'usine chimique Lubrizol. Le retour à la normale est prévu pour vendredi matin. Il s'agit d'une mesure de sécurité prise pour "assurer la sécurité des voyageurs et du personnel".

Les transports en commun de l'agglomération de Rouen vont s'arrêter "progressivement" jeudi après-midi et devraient reprendre normalement vendredi matin en raison de l'incendie dans l'usine chimique Lubrizol, a annoncé le service de transports publics de l'agglomération, une mesure "pas justifiée", selon le préfet de Normandie. 

"Toutes les lignes du réseau vont être progressivement arrêtées cet après-midi (jeudi après-midi). Mesure de précaution mise en place à l'initiative de Transdev Rouen-TCAR pour assurer la sécurité des voyageurs et du personnel. Reprise du trafic normal prévue demain matin (vendredi matin)", indique la société de transports dans un tweet.

Interrogé lors d'un point presse sur cet arrêt des transports en commun, le préfet de Normandie, Pierre-André Durand, a déclaré qu'il s'agissait d'un "choix des personnels". "Je ne me l'explique pas", a-t-il poursuivi. Il n'y a "aucun motif à faire valoir un mouvement de retrait (…) ce n'est pas justifié d'après moi". L'incendie, qui n'a pas fait de victime, est "maîtrisé" mais il faudra "plusieurs jours pour en venir totalement à bout", avait déclaré jeudi midi le ministre de l'intérieur, Christophe Castaner.