Hautes-Alpes : un jeune homme mis en examen après une rixe mortelle à Gap

Le suspect s'est présenté samedi après-midi au commissariat après avoir appris le décès de la victime. Photo d'illustration.
Le suspect s'est présenté samedi après-midi au commissariat après avoir appris le décès de la victime. Photo d'illustration. © Jeff PACHOUD / AFP
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avec AFP
Le jeune homme de 22 ans est suspecté d'avoir porté des coups fatals à un Gapençais de 24 ans, dans la nuit de vendredi à samedi. Selon sa version, il aurait asséné des coups de poing "très violents" à trois personnes.

Un homme de 22 ans impliqué dans une rixe mortelle le week-end dernier à Gap, dans les Hautes-Alpes, a été mis en examen et écroué, a appris l'AFP mardi auprès du parquet, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Le suspect a été mis en examen lundi pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner" et placé en détention provisoire selon le parquet de Grenoble, celui de Gap s'étant dessaisi de l'affaire.

Le jeune homme est suspecté d'avoir porté vers minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, des coups fatals à un Gapençais de 24 ans, déclaré en état de mort cérébrale à son arrivée à l'hôpital. Identifié par plusieurs témoignages, l'auteur présumé des violences, domicilié à Gap, s'était présenté samedi après-midi au commissariat après avoir appris le décès de la victime.

"Des insultes" à l'origine de la rixe ?

Selon la version donnée par le suspect en garde à vue, ce dernier aurait suivi une voiture pour s'expliquer avec ses occupants, qui auraient proféré "des insultes" à son encontre lors d'un dépassement. Une fois les deux véhicules à l'arrêt, il aurait asséné plusieurs coups de poing "très violents" au visage des trois occupants de la voiture, reprenant ensuite la route en laissant l'un d'eux à terre.

Lors de son audition, le suspect a avoué être l'auteur des coups en précisant qu'il avait "bu plusieurs bières en fin d'après-midi pour fêter le début des vacances". Condamné à plusieurs reprises dans le passé pour des délits routiers, trafic de stupéfiants et atteinte aux biens, il risque jusqu'à quinze ans de réclusion criminelle.