Dans la nuit du 9 au 10 mai à Athis-Mons, ville de la banlieue sud parisienne, trois jeunes alcoolisés sont contrôlés par des fonctionnaires puis placés en garde à vue pour des faits d'outrage et rébellion. L'un d'entre eux, âgé de 19 ans, a déjà déposé une plainte auprès de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour des violences lors de sa garde à vue - il s'est vu prescrire quatre jours d'ITT (incapacité totale de travail).
Une plainte pour "actes de torture"
Il a par ailleurs déposé une plainte avec constitution de partie civile contre X pour "actes de torture commis par personnes dépositaires de l'autorité publique, en réunion, avec usage d'armes" et avec la circonstance aggravante du mobile raciste, auprès du doyen des juges d'instruction du tribunal d'Evry.
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Il dénonce des faits de violences au cours de sa garde à vue à Juvisy-sur-Orge, comme "un très grand nombre de coups de poings assenés au visage" et "plusieurs coups de taser au bras et à l'épaule gauche". Un de ses amis présent dans la voiture a également porté plainte pour "violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l'autorité publique", dénonçant des violences qui auraient été commises lors de l'arrestation, à Athis-Mons, ville voisine de Juvisy.
"Une vingtaine de coups de poing" reçus
Selon la plainte, déposée vendredi et consultée par l'AFP, ce jeune de 22 ans a été "balayé au niveau des jambes" et a reçu, au sol, "plusieurs coups de pieds par les fonctionnaires de la BAC".
Toujours selon la plainte, déposée par son avocat Arié Alimi, il aurait également reçu "une vingtaine de coups de poing" au visage avant d'être conduit en garde à vue où il aurait entendu les "hurlements" du premier jeune à avoir déposé plainte.