Un "cold case" ne peut être que des crimes : meurtres, assassinats, viols, enlèvements et/ou séquestrations. 1:05
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Clotilde Dumay
La tuerie de Chevaline, les disparues de l’A6, l’enlèvement d’Estelle Mouzin : ces affaires médiatiques sont toutes des "cold cases". Mais de quoi parle-t-on exactement et comment savoir si une affaire est un "cold case" ? Europe 1 fait le point.

On les retrouve souvent dans les séries télé américaines… Les "cold cases", ces affaires judiciaires non élucidées… En France, elles sont désormais examinées par un pôle national qui s’est installé il y a un an, jour pour jour, au tribunal de Nanterre. Ce pôle "cold cases" a déjà analysé plus de 200 dossiers, mais n’a pour l’instant ouvert que 77 procédures. Alors de quelles affaires parle-t-on vraiment ? Les "cold cases" français, comme la tuerie de Chevaline, les disparues de l'A6 ou l'enlèvement d'Estelle Mouzin sont des dossiers que la justice n’a pas encore réussi à résoudre, et qui sont donc estimés complexes.

Souvent un caractère "sériel"

Un "cold case" ne peut être que des crimes : meurtres, assassinats, viols, enlèvements et/ou séquestrations. Ils ont parfois une dimension internationale, et ont souvent un caractère "sériel", c’est-à-dire que ce sont des crimes répétés, commis à des dates différentes par une même personne. Mais il peut également s’agir d’un crime commis il y a au moins 18 mois, sans que l’auteur n’ait été retrouvé. Certains "cold cases" sont d’ailleurs assez récents, et datent de 2020. D’autres sont plus anciens, comme la disparition de la famille Méchinaud, en Charente, dans les années 1970. L’essentiel est qu’ils ne soient pas prescrits.