Canicule : il enlève une fillette de 5 ans en passant par une fenêtre ouverte

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M.-A.B. avec AFP , modifié à
Une petite fille de 5 ans a été enlevée dans son sommeil mardi soir dans l'Allier, alors que la fenêtre de sa chambre était restée ouverte à cause des fortes chaleurs. 

Une fillette de 5 ans a été enlevée dans son sommeil au domicile familial situé dans l'Allier par un homme qui s'est introduit par une fenêtre laissée ouverte en raison de la canicule, a-t-on appris mercredi auprès du parquet. L'homme a agressé l'enfant non loin de sa maison, avant de s'enfuir après le réveil des voisins.

Un mobile d'ordre sexuel ? Le mobile de l'auteur reste à déterminer. "Il y a une forte suspicion que ce soit un mobile d'ordre sexuel, mais il est probable que l'individu ne soit pas parvenu à ses fins", a indiqué le procureur de Cusset, Eric Mazaud, confirmant une information de La Montagne. Le parquet a ouvert une enquête de flagrance pour enlèvement de mineur.

Les voisins réveillés par les pleurs de l'enfant. Dans la nuit de mardi à mercredi entre trois et quatre heures, l'homme s'est introduit dans la chambre de la fillette par une fenêtre ouverte en raison de la canicule, alors que les parents dormaient. La chambre de la petite fille se trouvait à l'étage. "Il l'a enlevée et l'a entraînée une dizaine de mètres plus loin dans un jardin privatif" de ce paisible quartier résidentiel de Bellerive-sur-Allier, a expliqué le procureur.

Plusieurs voisins ont alors été réveillés par les cris et les pleurs de l'enfant. L'homme a alors pris la fuite et était toujours activement recherché mercredi soir. La fillette a été "retrouvée en état de choc". Elle a été examinée par un médecin, dont les conclusions n'étaient pas encore connues. 

L'enquête, confiée au SRPJ de Clermont-Ferrand, "tentera de déterminer si il y a eu attouchements à caractère sexuel, agression sexuelle, tentative de viol ou viol", a indiqué le procureur, en soulignant qu'il fallait prendre les témoignages avec une "extrême précaution" en raison de leurs "divergences". Le parquet a saisi l'association d'aide aux victimes Justice et Citoyenneté 03 (JEC).