Attaque au couteau près de la tour Eiffel : les gardes à vue des parents du terroriste ont été levées

Bir-Hakeim
Les gardes à vue des deux parents du terroriste au couteau de la tour Eiffel ont été levées. © Gauthier Bedrignans / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP // Crédits photo : Gauthier Bedrignans / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Les gardes à vue des parents du terroriste, qui a tué un touriste allemand, ce samedi 2 décembre, ont été levées. "Il reste donc deux gardes à vue en cours", celles de l'auteur de l'attaque, Armand Rajabpour-Miyandoab, Franco-Iranien de 26 ans, et d'une personne de son entourage, d'après le ministère public.

Les gardes à vue des deux parents du terroriste au couteau de la tour Eiffel ont été levées lundi en fin d'après-midi sans poursuite à ce stade, a indiqué le parquet national antiterroriste. Ils "sont très attachés à la France", avait expliqué lundi en milieu de journée une source proche de l'enquête à l'AFP. "Il reste donc deux gardes à vue en cours", celles de l'auteur de l'attaque, Armand Rajabpour-Miyandoab, Franco-Iranien de 26 ans, et d'une personne de son entourage, d'après le ministère public.

 

"Une femme qu'il a vue la veille"

Cette connaissance est "une femme qu'il a vue la veille", d'après la source proche de l'enquête, selon qui elle est connue des services de renseignement, a été interpellée en Seine-Saint-Denis et avait des velléités de départ sur zone de conflit. Armand Rajabpour-Miyandoab a été interpellé après l'attaque qui a causé la mort d'un jeune touriste germano-philippin et blessé deux autres personnes, samedi vers 21h30 à proximité du pont de Bir-Hakeim (XVe arrondissement), à quelques mois des Jeux olympiques d'été dans la capitale (26 juillet-11 août).

Selon les premiers éléments de l'enquête, la mère du suspect avait indiqué en octobre à la police qu'elle s'inquiétait pour son fils, voyant qu'il "se repliait sur lui-même", a rapporté dimanche le procureur antiterroriste Jean-François Ricard lors d'une conférence de presse. Les services de police avaient alors tenté de le faire examiner par un médecin et hospitaliser d'office, chose finalement impossible en l'absence de troubles, selon une source proche du dossier.

Sa mère, en outre, ne voulait pas demander son hospitalisation forcée. Quelques jours après son signalement, elle avait assuré qu'il "allait mieux", toujours d'après la même source. "Issu d'une famille sans aucun engagement religieux", Armand Rajabpour-Miyandoab s'est converti à l'islam à 18 ans et a "très rapidement" versé dans "l'idéologie jihadiste".