Angers : le suspect présenté à un juge pour le meurtre de trois jeunes

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Le suspect présenté à un juge pour le meurtre de trois jeunes. © AFP
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avec AFP
L'homme de 32 ans suspecté d'avoir tué trois hommes, dont un mineur de 16 ans, à coups de couteau à Angers, a été présenté dimanche soir à un juge d'instruction, a annoncé le parquet. L'enquête a permis de préciser que "les faits ont débuté à la suite de l'agression à caractère sexuel de deux jeunes filles par le mis en cause".

L'homme de 32 ans suspecté d'avoir tué trois hommes, dont un mineur de 16 ans, à coups de couteau à Angers, a été présenté dimanche soir à un juge d'instruction, a annoncé le parquet. L'enquête a permis de préciser que "les faits ont débuté à la suite de l'agression à caractère sexuel de deux jeunes filles par le mis en cause", a indiqué dans un communiqué dimanche soir le procureur d'Angers Éric Bouillard. "Éloigné dans un premier temps, il est revenu armé d'un couteau vers 2H50 (samedi matin, ndlr) pour porter des coups mortels" à trois jeunes gens âges de 16, 18 et 20 ans, a poursuivi le magistrat, précisant que "trois autres personnes ont été plus légèrement blessées par la même arme blanche".

Le suspect bénéfice du statut de réfugié politique

Dans cette affaire, le parquet a ouvert une information judiciaire pour "meurtres aggravés par la commission, dans un temps proche, d'un ou plusieurs autres crimes", "tentatives de meurtres aggravés" et "agressions sexuelles". Le suspect, un réfugié politique soudanais, encourt la réclusion criminelle à perpétuité et le parquet a demandé son placement en détention provisoire.

Il avait d'abord été interpellé et roué de coups par des personnes présentes sur les lieux du drame, avant d'être pris en charge par les secours et la police. Placé en garde à vue, mais hospitalisé dans un premier temps en raison de ses blessures, il a finalement commencé à être entendu samedi en fin de journée.

Ressortissant soudanais de 32 ans, arrivé en France en 2016, le suspect a obtenu le statut de réfugié politique en 2018 "et se trouve donc en situation régulière (en France) jusqu'en 2028", a précisé le magistrat à l'AFP.