TEMOIGNAGE E1 - Kulik : "que ceux qui savent parlent"

Le père d'Elodie Kulik, jeune banquière assassinée dans la Somme en 2002,  dit sa satisfaction après l'identification de l'agresseur principal de sa fille.
Le père d'Elodie Kulik, jeune banquière assassinée dans la Somme en 2002, dit sa satisfaction après l'identification de l'agresseur principal de sa fille. © Maxppp
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FF avec Lionel Gougelot , modifié à
Le père d'Elodie Kulik, assassinée en 2002, pense que l'enquête "va aboutir".

"J'y ai toujours cru grâce au travail pour la recherche de l'ADN", confie Jacky Kulik au micro d'Europe 1. Le père d'Elodie Kulik, jeune banquière assassinée dans la Somme en 2002,  fait part de sa satisfaction après l'identification lundi de l'agresseur principal de sa fille. Ce dernier, confondu par son ADN dix ans après les faits grâce à une reconstitution de profil génétique, est décédé depuis 2003.

"Je me dis que c'est une étape parce qu'on a trouvé le violeur mais je demeure persuadé qu'on va trouver les autres", précise Jacky Kulik. Car désormais, l'objectif est de retrouver les complices du suspect. "Que les gens qui savent parlent", demande le père d'Elodie. Et, il en est sûr, "on va aboutir".

"J'y ai toujours cru", confie Jacky Kulik :

 

"J’ai été très soutenu"

Depuis la mort de sa fille en 2002, la vie de Jacky Kulik est un combat. Après le drame, sa femme a fait une tentative de suicide qui l’a plongée de longues années dans le coma. Jusqu'à sa mort en juillet 2011, Jacky Kulik venait tous les jours à l'hôpital lui faire un point sur l'avancée de l'enquête. "Dans mon combat j'ai été très soutenu", reconnaît  Jacky Kulik en référence aux nombreuses marques de solidarité qu’il a reçues durant son épreuve. "Je tiens à remercier tout le monde".