L'attaquant brésilien de l'OM, Brandao, mis en cause dans une affaire de viol présumé sur une jeune femme, a été mis en examen mercredi soir à Marseille. Il est sorti libre du Palais de justice mais il a été placé sous contrôle judiciaire. Une jeune femme de 23 ans avait déposé plainte vendredi, accusant le footballeur de l'avoir violée dans sa voiture.
L'avocate de Brandao, Me Patricia Clusan a indiqué que ce "contrôle judiciaire allait permettre à son client d'accéder à son dossier et d'intenter différentes démarches judiciaires". Elle a également parlé de "victoire" pour le joueur marseillais malgré les décisions de justice. Et de poursuivre : "Brandao a su resté combatif et serein pendant ces deux jours. Il mènera à bien son combat judiciaire pour prouver son innocence". Brandao est sorti du Palais de justice, accompagné de José Anigo, le directeur sportif de l'OM.
Selon des informations du quotidien La Provence, la jeune femme aurait décidé de retirer sa plainte. Selon le quotidien régional, la plaignante aurait pris cette décision après avoir vu "le joueur effondré", mardi soir, lors de la confrontation entre les deux parties. Elle aurait également été effrayée par l'ampleur qu'aurait pris cette affaire.
L'enquête s'est poursuivie toute la journée de mercredi. Alors que Brandao a été maintenu en garde à vue, la brigade des mœurs s'est rendue à la Commanderie, le centre d'entraînement de l'OM. Selon les informations recueillies par Europe 1, les policiers étaient accompagnés de la jeune plaignante, prénommée Rachel. Au terme de l'entraînement, elle a été confrontée à l'ensemble des joueurs, entendus en simple qualité de témoins.
La sœur d'un agent de joueurs ?
Selon les informations de La Provence, la jeune femme serait de "type méditerranéen, cheveux bruns et visage poupin". "Issue d'une famille aixoise connue", elle serait également la sœur d'un agent de joueurs.
La jeune femme avait déposé plainte contre Brandao vendredi, accusant le joueur de l'avoir violée dans son 4x4, alors qu'il la ramenait chez elle au sortir d'une boîte de nuit d'Aix-en-Provence, dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 mars. Plusieurs témoins de la soirée ainsi que des membres de la famille de la victime ont indiqué que les deux protagonistes étaient en état d'ébriété la nuit des faits.
Mardi soir, l'avant-centre de l'OM avait nié les faits par la voix de son avocate. "Il reconnaît une relation sexuelle avec cette femme, mais pas dans les conditions qu’elle décrit", a expliqué Me Patricia Clusan. "Pour lui, cette relation n'a rien eu d'anormal car elle était consentante."