Les circonstances de la mort de Jean Aprin le 6 décembre dernier dans le Var avaient intrigué les gendarmes mais les enquêteurs n'avaient rien trouvé de suspect. L'enquête a basculé à quelques heures de la nouvelle année.
Des aveux inattendus
Le fils de la victime, un jeune homme de 16 ans, s'est en effet présenté de lui-même à la gendarmerie dimanche soir et a avoué avoir tué son père. Sa mère, interpellée ensuite, a assuré avoir participé "de manière active" au meurtre. Ils ont été mis en examen et écroués.
L'épouse de Jean Aprin avait raconté s'être inquiétée de l'absence de son mari, le 6 décembre dernier. Elle s'était rendue dans les vignes que son mari cultivait, à quelques kilomètres de leur villa. Cette quadragénaire aurait alors découvert son mari, inanimé dans le coffre de son break, puis aurait tenté de le réanimer en attendant les secours.
De nouvelles expertises en cours
Aucune trace de mort violente n'avait été constatée et l'autopsie n'avait pas non plus permis d'expliquer le décès. Mais après les aveux de la mère et son fils, qui ont expliqué comment ils avaient procédé, de nouvelles analyses anatomopathologiques et toxicologiques ont été ordonnées. Les résultats, qui devraient prendre plusieurs semaines, sont attendus pour confirmer les aveux.