Le preneur d’otages frappe le juge

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avec AFP , modifié à
Mis en examen jeudi pour la prise d’otage de travailleurs sociaux, un homme a frappé un juge.

L’homme qui avait brièvement pris en otage deux travailleurs sociaux, mardi à Mulhouse, dans le Haut-Rhin, a aggravé son cas jeudi. Mis en examen dans l’après-midi, il a frappé d’un coup de poing au visage le juge des libertés et de la détention peu après, a révélé le parquet.

Cet homme de 21 ans était pourtant resté calme pendant son audition. Il s’en est pris au juge Jean-Luc Jaeg au moment ou ce dernier lui a signifié le lieu de son incarcération. Il espérait en effet rejoindre la maison d’arrêt de Mulhouse, et non pas celle de Strasbourg, comme le juge lui avait annoncé.

Suite à ce coup de poing, les lunettes du magistrat ont volé, tout comme son ordinateur, posé sur un bureau. Le parquet a également précisé que l’homme avait été maîtrisé par trois policiers, qui l’ont plaqué au sol.

Connu des services de police

Le jeune homme est connu des services de police, pour avoir été condamné à une douzaine de reprises pour des violences. Mardi, à l’aide d’un pistolet d’autodéfense, il a pris en otage deux travailleurs sociaux en exigeant de voir son ancienne compagne qu'il pensait hébergée sur place. Les otages avaient été libérés au bout de quelques heures, lorsque l’homme avait pu s’entretenir avec son ex-compagne au téléphone.

Mis en examen pour "séquestration sous condition avec libération après la réalisation de cette condition", il encourt jusqu'à trente ans de prison.