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"Il ne voulait pas être condamné à vie"

Marion Sauveur avec Mathieu Charrier et agences - Mis à jour le . 1 min
"Il ne voulait pas être condamné à vie"
© MaxPPP

A Bombon, où vivait Jean-Pierre Treiber, c’est la consternation après son suicide.

"En prison, un homme des bois comme ça, c’est impossible", a tenté d’expliquer Saturnin, l’un des amis de Jean-Pierre Treiber après son suicide. Pour les habitants de la petite ville de Bombon, en Seine-et-Marne, où vivait le garde-chasse, le dernier acte du suspect numéro un dans l’affaire des meurtres de Katia Lherbier et Géraldine Giraud n’est pas une surprise.

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Tous estiment que s’il s’est donné la mort c’est qu’il ne supportait plus d’être enfermé :

"C’est un gars qui ne voulait pas être condamné à vie", assure l’un d’entre eux. "Il a vu qu’il allait être condamné à vie et il s’est dit : si c’est ma vie ça, c’est pas la peine", a-t-il affirmé.

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Personne autour des parents Treiber

Peu d’émotion par contre à Soppe-le-Bas, dans le Haut-Rhin, le village natal de Jean-Pierre Treiber. Dans la rue principale du village, personne ne s'arrête devant la modeste maison de la famille du meurtrier présumé de Géraldine Giraud et Katia Lherbier, qui a toujours clamé son innocence.

Simone, une voisine, ne veut pas commenter le suicide. "Je ne le connaissais pas" dit-elle, à l'instar de la plupart des voisins. Si la famille de Jean-Pierre Treiber vit dans ce village depuis des générations, lui n'y faisait que de brèves apparitions.

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Seul son frère a ouvert sa porte pour déplorer qu'"aucune autorité ait prévenu" la famille de son suicide à la prison de Fleury-Mérogis.