Les après-midi Récit

Au gré d’une flânerie, il arrive que le promeneur croise une statue, une épitaphe, sur laquelle il peut lire un nom oublié. L’âme curieuse ira alors se renseigner sur le parcours de cette figure du passé et découvrira parfois un destin haut en couleur. C’est ainsi qu’en Bretagne, dans les rues de Fougère, une statue rappelle à la mémoire des badauds le héros oublié qu’est Armand de La Rouërie. Ce personnage du XVIIIᵉ siècle, François-Xavier Lefranc, le président du directoire de Ouest-France, l'invité de Virginie Girod, nous le présente dans son roman "Je boirai mon sang"…

À l'occasion du tricentenaire de sa naissance, Virginie Girod raconte Pascal Paoli (1725-1807), grande figure de l'indépendance corse. Dans le deuxième épisode de ce double récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Pascal Paoli est élu Général en chef de la nation corse. À la tête de l'île, il élabore une constitution et remodèle les institutions. Bientôt, sa route croise celle de Napoléon Bonaparte. Contraint à l'exil après s'être opposé à la radicalisation de la Révolution française, Pascal Paoli meurt à Londres. Aujourd'hui encore, il reste un symbole de l'indépendance corse.

Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Dans le premier épisode de ce double récit, au XVIIIᵉ siècle, une rébellion a lieu en Corse, dont les habitants rejettent l'autorité de la République de Gênes. 30 ans plus tard, Pascal Paoli, fils d'un révolté, revient sur son île après des années d'exil. Homme des Lumières, il fait bientôt de la Corse indépendante un modèle démocratique.

Entre 1931 et 1932, une grande famine appelée Holodomor décime la population ukrainienne, faisant plusieurs millions de morts. Ne faisant suite à aucun aléa météorologique, cette famine est orchestrée par le régime stalinien, en représailles de l’opposition paysanne à la collectivisation forcée des terres. Près de cent ans après cet événement majeur de l’histoire ukrainienne, la qualification des faits en génocide fait encore débat. Pour évoquer cette tragédie méconnue, Virginie Girod reçoit l'historien Stéphane Courtois, directeur de recherche honoraire au CNRS, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages consacrés au communisme français et international et au phénomène totalitaire.

Virginie Girod raconte Trofim Lyssenko, un agronome charlatan qui affama l'URSS. Né en 1898 en Ukraine, l'agronome Trofim Lyssenko (1898-1976) se fait connaître dans les années 1920, alors qu'il affirme pouvoir améliorer le rendement agricole en URSS. Ses thèses pseudo-scientifiques séduisent Staline, qui les impose au secteur agricole, avec des conséquences désastreuses.

Virginie Girod raconte la jeunesse de Joseph Staline (1878-1953), l'une des figures les plus marquantes du XXᵉ siècle. Joseph Staline, fils de cordonnier, naît dans la seconde partie du XIXᵉ siècle, à Gori. Dans cette ville située dans l'actuelle Géorgie, alors intégrée à l'empire russe, nombreux sont ceux qui rejettent l'autorité du tsar. Étudiant brillant, le jeune Staline intègre le combat contre l'oppression et la révolution marxiste. Évoluant dans le milieu du banditisme, il prend part à la révolution de 1905 et rencontre Lénine, puis Trotski. En 1917, à la chute du tsar, Staline intègre le premier gouvernement marxiste au monde, qu'il façonnera bientôt à sa brutale image.

En 1725, Marie Leczinska (1703-1768), princesse polonaise, épouse Louis XV, le jeune roi de France. Discrète, la reine se tient à l’écart des affaires de la Cour. Après avoir donné naissance à dix enfants et assuré la descendance du trône, Marie Leczinska est délaissée par le roi au profit de ses favorites. Dans un récit inédit, Virginie Girod vous raconte le destin d’une reine oubliée.

Dans "Histoire d’une vie", Marc Menant recevait l’historienne médiéviste Régine Pernoud, disparue en 1998. Auteure de plusieurs ouvrages sur cette période historique, l’historienne décrypte dans cet entretien la vie et la personnalité de “la grand-mère de l’Europe” : Aliénor d’Aquitaine (1122-1204). Reine de France, épouse de Louis XV, puis reine d’Angleterre et mariée à Henri Plantagenêt, propriétaire du grand duché d’Aquitaine, Aliénor d’Aquitaine est l’une des femmes les plus puissantes de l’Histoire.

La Rome antique... Ses banquets fabuleux, ses hauts dignitaires affalés sur des lits de table, une grappe de raisin à la main, non loin d’amphores débordant de vin… Ces dîners ancrés dans nos imaginaires sont pourtant bien loin des habitudes alimentaires des Anciens. Il y a 2.000 ans en effet, l’on cherchait déjà à adopter une alimentation saine, en conciliant plaisirs de la table et santé de fer. La célèbre maxime tirée de l’œuvre du satiriste Juvénal “Un esprit sain, dans un corps sain” ne date-t-elle pas du Iᵉʳ siècle ? Pour savoir ce qui composait l’assiette des Romains et quelle importance les Anciens accordaient à leur alimentation, Virginie Girod reçoit l’historien Dimitri Tilloi-D’Ambrosi. Spécialiste d’histoire de l’alimentation dans la Rome antique, il est l’auteur du livre "Le régime romain. Cuisine et santé dans la Rome antique" aux éditions PUF.

Virginie Girod raconte le désir suscité par les valeureux gladiateurs dans l'Antiquité romaine. Au IIᵉ siècle de notre ère, Faustine la Jeune, épouse de l'empereur romain Marc-Aurèle, se rend coupable, raconte-t-on, d'innombrables adultères. Ces rumeurs serviront bientôt à discréditer son fils, le futur empereur Commode.