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Chaque jour, la matinale d'Europe 1 revient sur l'un des événements sportifs qui fait l'actualité. Ce vendredi, Virginie Phulpin s'intéresse au compte à rebours qui a commencé avant les JO de 2024 à Paris qui débuteront dans 1.000 jours. Selon elle, on peut déjà percevoir une forme d’effervescence.

Nous sommes à J moins 1000 des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Mille jours avant de plonger dans le grand bain. Le comité d’organisation célèbre la mise en route de ce compte à rebours. Et ça a beau être encore loin, il y a déjà une forme d’effervescence. 

La magie des jeux. Il n’y a pas d’expression beaucoup plus cliché en ce qui concerne le sport. On peut se moquer. Et pourtant, elle est là, cette magie. Elle existe, et encore plus quand la prochaine échéance a lieu à la maison. Pas la peine de jouer les blasées. Quand je vois les différentes cérémonies organisées pour entrer dans le vif du sujet, j’ai comme un petit pincement au cœur et des fourmis dans les jambes.

La France va accueillir le monde, être au centre des attentions, et on ne va pas se mentir, ça n’est pas désagréable. Bien sûr que tout n’est pas rose et cotonneux au pays des jeux. C’est quand même une énorme machine qui se met en branle. On va vivre mille jours d’excitation, mais aussi de stress et de contrariétés. Au rythme des transports qui finalement ne seront pas tous prêts, de la cour des comptes qui note consciencieusement chaque euro qui dépasse du budget, des riverains des installations olympiques qui n’ont pas forcément tous un sourire béat, des grandes opérations de merchandising avec 10 000 produits dérivés en vente. Ben oui, ça n’est pas que de la magie, les jeux, c’est aussi un marché. Mais on va voir sortir de terre quelques équipements sportifs qui manquaient cruellement autour de Paris. Le centre aquatique et l’Arena de la porte de la Chapelle notamment.

Et puis il y a aussi ceux qu’on ne verra pas sortir de terre. Parce que Paris 2024 va utiliser beaucoup d’équipements déjà existants. Et c’est la meilleure solution. Des jeux du 21ème siècle où on arrête avec le gigantisme à outrance et les installations éphémères. 

Le décompte commence aussi pour les sportifs français

 

Kylian Mbappé a écrit une lettre au quotidien L’Equipe, pour dire son amour des jeux. Il veut absolument participer à Paris 2024, parce que pour lui, les JO représentent l’ADN du sport, la compétition ultime. On peut trouver ça un peu convenu comme communication, mais l’attaquant du PSG et des Bleus ne vient pas de se découvrir une nouvelle passion. Il voulait déjà participer aux jeux de Tokyo cet été. Entre l’Euro et la rentrée du PSG, c’était un peu compliqué à caser. Surtout que la fédération française de football est loin d’être exemplaire dans son implication olympique, c’est le moins qu’on puisse dire. Donc là, Kylian Mbappé a déjà coché la date sur son calendrier 2024. Il veut en être.

Et je trouve que le fait qu’un footballeur comme lui, déjà champion du monde, veuille faire partie de cette aventure aux côtés de sportifs et de sportives beaucoup plus anonymes, par passion du sport, tout simplement, ça fait un bien fou par les temps qui courent. Alors j’ai peut-être des réactions un peu simples, mais ce genre de déclaration d’amour pour les jeux, ça me donne envie de sourire avant le week-end. Paris 2024, c’est dans mille jours. Et il y a déjà un goût des contes des mille et une nuits.