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Le chef de l'État a vécu une journée historique ce jeudi. Il a été contraint d'imposer de nouvelles mesures pour faire face à la crise sanitaire majeure que traverse le pays. Mais face à la pression exercée par l'opposition et au manque de réactivité de son entourage, il a cédé et décidé de maintenir le premier tour des élections municipales.

Emmanuel Macron voulait les reporter les élections mais tout le monde s’est ligué contre lui.

Le premier c’est Gérard Larcher, le président LR du Sénat, a été consulté ce jeudi dans l’après-midi .

Pour reporter les élections, il faut voter en urgence un texte de loi. "Pas question", répond Gérard Larcher, "c’est un déni de démocratie, on ne se laissera pas voler les municipales". 

L’association des maires de France de François  Baroin est sur la même longueur d’onde. La droite ne veut pas être privée de cette élection qui doit donner le coup d’envoi de la bataille présidentielle.

Mais ce n’est pas tout ! Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale et allié du président, fait savoir qu’il est difficile de réunir l’Assemblée nationale. C’est trop compliqué et trop risqué car de plus en plus de députés sont contaminés par le coronavirus.

Cerise sur le gâteau, Laurent Fabius au sommet du conseil constitutionnel fait savoir que ce projet de report ne tient pas sur le plan juridique.

En clair , rien n’avait été préparé alors que le président réfléchit déjà depuis deux semaines à reporter les élections. Résultat, le président a dû se résoudre à maintenir les élections de dimanche.

Ce jeudi, Emmanuel Macron a plié face à la droite et face au manque de réactivité de son entourage. L’épisode du report des élections laissera des traces en Macronie.