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Avec UBI France qui exporte le cinéma français, Jean-Yves Le Drian est allé à Mumbai pour marquer un aspect peu connu des relations franco indiennes, le 7e art. En 2019, cinq films et séries indiennes se sont tournées en France avec l’aide d’équipes françaises. Il existe encore une marge de progression. Aujourd’hui, au Quai d’Orsay, on admet que sans grands moyens financiers, il faut être créatif. Pour s’imposer face aux grandes puissances, la France vend ses décors.

Un fonds franco indien d’aide à la production cinématographique a vu le jour dans des circonstances dignes d’un scénario.

En pleine crise des Gilets jaunes, alors que les images des manifestations à Paris faisaient le tour du monde, les promoteurs du cinéma français ont négocié et finalisé un accord inédit.

L’objectif était d’inciter les producteurs indiens à tourner en France notamment des films romantiques. 

Avec UBI France qui exporte le cinéma français, Jean-Yves Le Drian est allé à Mumbai pour marquer un aspect peu connu des relations franco indiennes, le 7e art. En 1946, le public indien passionné découvrait les premiers films des frères Lumière et une passion était née.

Aujourd’hui, Bollywood c’est un millier de films par an et 30 millions de spectateurs chaque jour.

En 2019, cinq films et séries indiennes se sont tournées en France avec l’aide d’équipes françaises. Il existe encore une marge de progression.

Mais en quoi s occuper de Bollywood cela concerne-t-il la diplomatie française ?

L’influence, c’est le nouvel axe de la diplomatie française. Pour pouvoir compter, la France veut être une nation qui raconte sa culture et son patrimoine. Bref, cette fameuse exception française. 

C’est la découverte soft power, que les Américains ont mis en pratique depuis des lustres. En même temps que leurs produits, les Européens étaient obligés d’acheter des films d’Hollywood et la suite de l’histoire est connue.

Aujourd’hui, au Quai d’Orsay, on admet que sans grands moyens financiers, il faut être créatif. Pour s’imposer face aux grandes puissances, la France vend ses décors. 

Comme le disait Andre Malraux, le cinéma c’est aussi une industrie.