Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Aujourd’hui en France nous parle ce matin de ces exigences délirantes de propriétaires envers les locataires.
Le marché de la location est très tendu. Certains bailleurs en profitent pour essayer d’imposer des règles illégales.
Quelles sont les plus courantes ?
Le dépôt de garantie, avec témoignage de Tiphaine qui a trouvé avec son mari un 70 m² à Clamart près de Paris, sauf que le propriétaire lui réclamait deux ans de caution.
Le dépôt de garantie c’est un mois de loyer pour un logement vide, deux mois pour un meublé.
Autre exigence de certains propriétaires.
L’appartement que vous voulez louer, c’est non fumeur. Vouloir imposer un style de vie à son locataire, c’est illégal. Pourtant des propriétaires se paient le luxe de trier les candidats, non fumeurs ou animaux de compagnie refusés.
Quand vous êtes locataire, vous êtes chez vous.
Un agent immobilier raconte qu’un propriétaire avait voulu faire inscrire dans le bail l’interdiction de percer des trous pour mettre des cadres ou des étagères, illégal également bien sûr.
Autre pratique illégale, la discrimination.
Sélectionner les locataires en fonction de leur couleur de peau ? Beaucoup d’agents témoignent de propriétaires qui leur demandent sous le manteau d’écarter certains dossier en fonction de l’origine des candidats, ou de leur religion.
Vous avez aussi le cas inverse, des propriétaires qui ciblent uniquement les étrangers. Ils leur mettent un loyer bien au-dessus du marché, et comme ils sont étrangers, ils pensent pouvoir faire du chantage à l’expulsion.
En tout cas, la plupart du temps, les locataires ont bien du mal à se défendre au tribunal parce que ces règles sont passées discrètement, pas de trace écrite.
Après avoir parlé hier du choc des générations au travail, juniors et seniors partageant le même open space, l’étape d’après du vivre ensemble : réapprendre les bonnes manières au bureau. C’est dans le numéro d’avril du magazine Psychologie.
Comme le rappelle la psychosociologue Dominique Picard « la politesse est aux relations sociales ce que la grammaire est à la langue : un code qui permet d’échanger et de se comprendre ».
Dans le monde d’aujourd’hui, et le monde du travail qui plus est, l’épanouissement individuel est l’objectif premier. On nous encourage à être plus libre et sans filtre, ce qui peut rendre les salariés directs, tendus, voire indélicats, écrit le magazine.
Savez-vous qu’on peut suivre une formation de « buisness manners » ? (Les bonnes manières au bureau)
Je vous propose une petite leçon express ce matin, extrait du petit manuel du savoir-vivre, proposé par Psychologie.
Les Présentations : on ne dit pas « Bonjour » tout court, on dit « bonjour Madame ou Monsieur » + le nom de famille. Pas de m’sieurs-dames !
A l’écrit : on finit une lettre officielle par quoi ?
« Veuillez agréer… l’expression de ma parfaite considération/ de mon amical souvenir ». On ne dit pas (ce que j’écris tout le temps) « Bien à vous »
A la cantine on ne « mange » pas ! On… « déjeune ». Bannissez le « bon appétit ». Et entre deux bouchées vous posez vos couverts en biais dans l’assiette, et quand vous avez terminé, vous les placez en parallèle de l’assiette. Enfin vous ne posez pas la main sur le verre si vous refusez le vin, c’est impoli.
Évitez les impairs et les incivilités, les conseils du magazine Psychologie.
