Une discothèque accueille les personnes en situation de handicap, La Zarra annule l'Eurovision in Concert et les produits dont les ménages se privent

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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour. 

 

Pressing Alexandre Le Mer

La liste des produits que les Français ont arrêté d’acheter, car trop chers, avec une inflation qui frôle les 16% dans l’alimentation. La liste est longue, cette liste de produits dont les ménages se privent, on la trouve dans Aujourd’hui en France. Elle a été établie avec l’institut Circana.

Premier chiffre qui saute aux yeux, c’est la dégringolade pour les produits de parapharmacie, avec des ventes en recul de 72% en volume entre le 1er trimestre 2022 et ce premier trimestre 2023.

Il y a une explication à cela, même si ce n’est pas la seule: c’est la fin de la crise du Covid, qui avait dopé par exemple les ventes de gel hydro-alcoolique.

L’autre chute la plus spectaculaire concerne les ventes de foie gras, même si ce sacrifice paraît moins surprenant -65%.

Pour le reste, ce sont essentiellement des produits de tous les jours dont se prive un nombre croissant de Français.

Les huiles, les plats cuisinés type raviolis ou les gants de ménage, tout cela recule de 20 à 25% y compris les pizzas surgelées à cause du scandale des pizzas contaminées Buitoni, qui ont causé on le rappelle, la mort de deux enfants.

Vous achetez moins de produits WC, moins de mousse à raser, moins de jus de fruits, de soupes et de sauces fraîches…

On voit qu’au rayon hygiène et beauté ou au rayon épicerie, beaucoup de produits sont délaissés. Les clients des grandes surfaces concentrent leurs moyens sur ce que les spécialistes appellent les cœurs de repas: les pâtes et le riz, la farine et le sucre par exemple.

On pourrait ajouter en revanche les viandes, les fruits et les légumes, qui ne sont pas suivis par l’institut à l’origine de ce classement, mais leurs ventes sont en chute de 5% sur un an, ce qui est considérable parce que là on parle bien de coeur de repas…

La grande distribution s’aperçoit de la chute des ventes puisque sur l’ensemble, les achats de produits de grande consommation ont chuté de 5% en volume ce premier trimestre, par rapport à la même période l’année dernière.

“Ces produits dont les ménages se privent”, c’est à lire dans Aujourd’hui en France.

Pressing Dimitri Vernet

Un article dans Ouest France qui nous plonge dans une discothèque, précisément le club « La suite » près du Mans.

Mais si le quotidien Ouest France nous en parle ce matin, c'est que ce n'est pas une discothèque ordinaire. Non, cette soirée ne se déroule pas un samedi à minuit mais un mercredi à 14h. Pourquoi ?

Parce que cette boite de nuit à décider de réserver sa piste de danse à des personnes en situation de handicap. Une très bonne initiative que Dimitri Vernet souhaite relayer ce matin.

Ou pas moins de 150 personnes atteints de maladies mentales ou physiques sont venu  la semaine dernière pour profiter le temps d'un après-midi, pour décompresser.

Comme Stéphane qui le dit dans cet article "Des moments comme ça, c’est que du plaisir ! J’adore danser !, C’est important pour nous, les handicapés, pour se retrouver ensemble avec les copains des autres foyers"

Puisque oui, pour les personnes en situation de handicap se rendre en boite de nuit n'est vraiment pas simple.

Notamment pour les handicapés physiques, les installations ne sont pas vraiment adaptés comme les toilettes ou même les passages pour se déplacer. Rien n’est vraiment aux normes. Une vraie galère !

C'est pour cela que Jérôme Carré, le patron de cette boite de nuit a décidé d'agir en l’a rendant accessible, plusieurs fois par an, à des personnes en situation de handicap.

« Ils ont le droit de s’amuser comme tout le monde » explique-t-il. Et son initiative marche à en croire Nadège présente ce jour-là " Je suis contente : on danse, on chante "

Elle est même venue avec son amoureux, Vincent, lui aussi très heureux d'être la "On danse à deux, c’est génial, dit-il avant de reprendre à tue-tête le refrain des « Démons de minuit ». Un vrai pari réussi avec une bonne ambiance au rendez vous .

« Au Mans, cette discothèque a réservé sa piste de danse à des personnes en situation de handicap. » une belle initiative retrouver dans le quotidien Ouest France.

 

Pressing Ombline Roche

La chanteuse La Zarra représentera la France à l’Eurovision en Angleterre avec sa chanson "Evidemment".

Enfin croisons les doigts ! Le Parisien raconte ce matin le weekend difficile de la chanteuse canadienne. Direction Amsterdam au Pays-Bas pour un concert qui fait office de tour de chauffe avant le grand soir le 13 mai à Liverpool. Les 29 candidats à l’Eurovision sont présents et doivent se produire devant 5.000 personnes.

La Zarra arrive dans l’après midi dans la salle de spectacle l’Afas Live, en périphérie d’Amsterdam. Tout semble aller pour le mieux, elle joue le jeu des selfies, écrit le Parisien, celui des interviews aussi.

Sauf que lorsque la répétition commence, rien ne semble aller. Visiblement victime de problème technique, La Zarra est passablement agacée et le fait savoir.

Retour ensuite à l’hôtel, à l’hygiène douteuse, si on en croit la chanteuse sur son compte Instagram. Elle dénonce « de la moisissure et des taches de sang sur un oreiller ».

Bref ! rien ne va ! et ça va aller de mal en pis. Vers 20h, elle reçoit un coup de téléphone. Après avoir raccroché, La Zarra annonce à son équipe qu’elle ne chantera pas. « Un problème personnel » qu’elle refuse de détailler, nous dit le quotidien.

Après négociation, elle accepte de se produire vers la fin du show pour lui laisser un peu de temps.

Finalement, La Zarra n’est pas montée sur scène à Amsterdam samedi soir, à mi-chemin de la salle de spectacle, elle a demandé à son taxi de faire demi-tour et s’est enfermée dans sa chambre. Nous sommes à 27 jours de la finale de l’Eurovision. La délégation française a de quoi être fébrile. Sur Twitter la chanteuse a rassuré ses fans et leur a donné rendez-vous à Liverpool.

La Zarra, avant l’Eurovision, ça commence très mal, c’est dans Le Parisien