Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.
Une série de propositions ce matin contre les violences conjugales, dans le Figaro. 59 propositions émises par deux femmes parlementaires, la députée Renaissance Emilie Chandler et la sénatrice UDI Dominique Vérien ont rendu leur rapport.
Urgence absolue: endiguer les féminicides. Des femmes sont tuées sous les coups de leur conjoint. 104 ont perdu la vie l’année dernière et on dénombre 41 victimes depuis le début de cette année.
Sur le plan judiciaire, les élues proposent de créer “une ordonnance d’éviction immédiate du conjoint violent”. Elles recommandent aussi de développer l’usage du téléphone “grave danger”, c’est cette touche à presser en cas d’urgence et qui alerte un service d’assistance.
Le bracelet anti-rapprochement à développer aussi, c’est un bracelet avec GPS qui permet de localiser à la fois la personne à protéger et la personne à surveiller. Il existe sauf qu’il ne marche pas toujours très bien, ce qui est embêtant parce qu’il s’adresse aux victimes de violences les plus graves, il faut donc améliorer son fonctionnement technique.
Pour la rapidité du traitement des affaires, les parlementaires appellent à créer dans chaque tribunal des chambres spécialisées dans le traitement des violences conjugales.
Plus innovant, et là les auteurs du rapport s’inspirent de l’Espagne, elles proposent de créer un dispositif à la Minority Report, ce film de science-fiction de Spielberg où les suspects sont arrêtés avant de commettre un crime. Là c’est un peu la même idée, en créant un fichier qui permettrait d’évaluer le risque de passage à l’acte et d’adapter le suivi en conséquence.
Et puis enfin la prise en charge des victimes. Ici, les élues proposent une prise en charge des femmes victimes de violences dans chaque département, un service adossé à un hôpital et qui recevrait aussi les plaintes.
Ces plaintes ont doublé en l’espace de cinq ans. Il suffit de voir le graphique, plus de 200.000 plaintes enregistrées en 2021.
Voilà donc ces propositions dans les mains, maintenant, du ministère de la Justice. “Un nouvel arsenal proposé pour lutter contre les violences conjugales”, c’est à lire ce matin dans le Figaro.
Le Magazine Le Point nous présente ce matin le test de fatigue.
Un test Pour pourvoir mettre en cause le manque de sommeil d'un conducteur, lors d'un accident de la route et d'en faire, légalement, une circonstance aggravante. Et oui vous ne rêvez pas ce sont des chercheurs australiens financés par leur gouvernement qui tente de le créer.
Car oui ce test n'existe pas concrètement, il est encore en préparation en élaboration. Mais ces chercheurs ont des pistes, puisqu'ils ont identifié dans le sang des biomarqueurs permettant de donner avec précision le temps d'éveil d'un individu. Ils espèrent donc mettre au point ce test sanguin d'ici deux ans. Il évaluerait le nombre d'heure de sommeil par une personne.
Surprenant de tester le sommeil au volant ?
Pourtant quand on regarde les statistiques, le manque de sommeil au volants est l'un des principaux facteurs d'accidents de la route. Car oui il y'a l'alcool, la vitesse mais il y a aussi la fatigue qui est responsable de 20% des accidents de la routes dont un quart des accidents graves ou mortels.
En fait c'est simple, conduire après avoir dormi moins de cinq heures serait aussi dangereux que de conduire en état d'ivresse. Donc non, tenter de mettre en place un test de fatigue n'est pas étonnant.
Ce qui pose des questions, c'est le côté législatif.
Car oui quand ce test existera et sera mis en place, il faudra déterminer un nombre d'heure minimum de sommeil. Un seuil au-delà duquel un conducteur serait considéré comme en manque de sommeil et verbalisable. Pour faire simple, il y'aura comme une police du dodo.
Sécurité routière : bientôt un test pour mesurer le niveau de fatigue, c'est un article a retrouver dans le magazine Le point ce matin.
Article pratique ce matin dans Le Parisien/Aujourd’hui en France concernant la deuxième salve de vente de tickets pour les Jeux Olympiques.
Rappelez-vous, la première étape s’est déroulée cet hiver, on achetait les billets par pack. Cette fois, ils sont disponibles à l’unité et toujours sur le même principe du tirage au sort. Cela sous-entend qu’il fallait s’inscrire sur la plate-forme Paris 2024 avant le 20 avril. C’est votre cas ?
À partir d’aujourd’hui, vous allez donc recevoir un mail qui va vous inviter à vous connecter au site de vente. Vous aurez 48 heures pour acheter vos tickets… 30 places par personnes, pas plus, et maximum six tickets par session. Par exemple six tickets max pour un quart de finale femmes de Volley-Ball le 6 aout Porte de Versailles à Paris. Et 4 tickets maximum pour les cérémonies d’ouverture et de clôture ainsi que pour 60 sessions très demandées, comme la finale du 100 mètres en athlétisme au Stade de France.
Cette 2ème étape va s’étaler sur plusieurs jours, explique Le Parisien/ Aujourd’hui en France, jusqu’à ce qu’à épuisement du stock, c’est-à-dire jusqu’à ce que les 1 million et demi de tickets prévus soient vendus. Il y aura forcément des déçus, puisque 4 millions de personnes se sont inscrites en espérant être tirées au sort.
Le prix ! Le comité olympique promet 150 000 places à 24 euros, elles seront sans doute prises d’assaut. Mais sinon, il faudra rassembler ses économies. Justement le quotidien prend l’exemple de l’ultime 100 mètres en athlétisme : le ticket ? entre 125 et 980 euros. Pour la cérémonie d’ouverture, entre 90 et 2700 euros.
Si vous n’êtes pas tiré au sort, ou si vous ne vous êtes pas inscrits, les derniers billets seront disponibles à la vente en fin d’année, sur le principe cette fois du 1er arrivé 1er servi.
Tout savoir sur la deuxième vente de billets des JO dans Le Parisien/ Aujourd’hui en France.
