Regarder 30 fois l'image d'un aliment réduit l'appétit, 12 sorcières amnistiées près de 375 ans après leur condamnation et le collectif «Touche pas à ma piscine»

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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour. 

 

Pressing Alexandre Le Mer 

La carte météo du week-end et des jours qui viennent : chaleur, grand soleil, et plus une goutte de pluie. Est-ce que ce sont les prémices d’un nouvel été très sec, un été où l’eau va encore manquer ?

Voilà déjà que les propriétaires de piscines se rebiffent “Touche pas à ma piscine”, c’est dans Aujourd’hui en France. Ils réagissent à la petite phrase de Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique, qui ciblait il y a quelques jours les piscines hors sol. En acheter une maintenant, explique-t-il “ça va à l’encontre du bon sens”.

Des élus locaux lui ont déjà emboîté le pas en prenant des arrêtés contre les nouveaux bassins. C'est le cas dans plusieurs communes du Var, des Pyrénées-Orientales, de Haute-Corse.

Voilà qui fait enrager les piscinistes et leur clientèle. Malgré la sécheresse, tout le monde n’est pas prêt à renoncer à ses projets de piscine dans le jardin. Les étés de plus en plus secs qui s’annoncent, sont aussi des étés de plus en plus chauds. La France championne d’Europe des piscines privées, et même la 2e au monde, derrière les Etats-Unis. Trois millions et demi de bassins privés dans les propriétés des Français, dont un million ont été construits depuis 2020 et le confinement. Gros marché pour les piscinistes, la France. La piscine est aussi un remède anti-canicule plébiscité par ses défenseurs, même s’il faut lâcher 5.000 euros pour une piscine hors sol et entre 20.000 et 40.000 euros pour la version enterrée.

Alors que dire de toutes ces piscines accusées de pomper dans les nappes pour l’agrément, quand certaines communes ont peur que l’eau arrête de couler au robinet? Les professionnels se défendent en disant que les piscines sont loin d’être les plus consommatrices.

Selon le Centre d’information sur l’eau, une piscine de 20 mètres cubes, à l’année, c’est à peine plus que l’usage d’un lave-linge ou d’un lave-vaisselle pour une famille de quatre personnes.

La comparaison s’arrête peut-être là. En cas d’alerte sécheresse, les restrictions d’eau viseront plus logiquement le remplissage des piscines avant l’usage du lave-linge.

 

Pressing Ombline

En fin de semaine dernière, l’Etat du Connecticut aux États Unis a réhabilité 12 personnes condamnées à morts. Problème, ces 12 personnes ont déjà été exécutées, et ce il y a presque 375 ans ! C’est un article publié sur le site du Parisien. Accusées, condamnées et exécutées pour sorcellerie, pendus haut et court ! Après une longue bataille menée par leurs descendants, un tribunal du Connecticut a donc souhaité réparer une erreur judiciaire et proclamer leur innocence.

On connait tous les histoires autour des fameuses sorcières de Salem, dans le Massachusetts qui comme le Connecticut et quatre autres États constituaient il y a 400 ans la Nouvelle-Angleterre.

Des sorcières, des femmes la plupart du temps, de plus de 40 ans souvent, qui pouvait être accablées par un seul « témoin ». Une seule personne pouvait décréter qu’une femme était hérétique et l’envoyer devant un tribunal, qui souvent encore la condamnait à mort. La misogynie en faisait des femmes boucs émissaires.

Parmi, ces 12 personnes qui ont obtenue l’amnistie se trouve par exemple Alice Young, pendue il y a 376 ans. A cette époque une grave épidémie tue beaucoup d’enfants, y compris les enfants de ses voisins. L’unique fille d’Alice Young a de la chance, elle survit. La famille voisine l’accuse d’avoir fait usage de la sorcellerie pour maintenir son enfant en vie. Il n’en fallait pas plus pour la condamner, on imagine la scène sans peine. 

12 « sorcières » amnistiées près de 375 ans après leurs condamnations aux Etats Unis sur leparisien.fr