Pourquoi les trains ne circulent pas sans contrôleur pendant la grève, la santé de Louis XIV et une station de ski arrête les canons à neige

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Les stations de ski se sont fait épingler tout dernièrement par la Cour des comptes, qui leur reproche d’ignorer le réchauffement, et de faire tourner les canons à neige à gogo.

Dans les Hautes-Alpes, il y a une qui prend le chemin inverse, nous dit Aujourd’hui en France. La station de Gap-Bayard a décidé de dire “stop” à ses canons à neige.

Elle abandonne la neige artificielle.

Oui, parce qu’elle est devenue trop chère à produire. 60.000 euros par hiver pour gagner à peine la moitié en retour sur investissement, ça s’appelle une impasse. Le directeur de la station a donc décidé de couper les canons à neige.

C’est une station plutôt en basse altitude ?

Gap Bayard, on est sur les hauteurs de la ville de Gap, à 1246 mètres. Donc oui, elle fait partie des stations en première ligne face au manque de neige qui va s’accentuer. D’ailleurs, les trois derniers hivers ont été catastrophiques, et à grand peine les canons à neige maintenaient une petite boucle de ski d’à peine plus d’un kilomètre, mais c’était devenu un gouffre d’énergie. Alors oui, c’est un crève-cœur… “on est forcément tristes de moins skier qu’avant”, dit le patron des pistes mais maintenant il s’en remet à la nature. Seule la neige naturelle permettra de skier ou pas. Mais voilà une station qui assume de prendre le virage imposé par le réchauffement: ne plus seulement mettre en avant le ski, mais valoriser le sport nature, tout ce que la montagne garde à offrir.

Pressing Ombline Roche

Cet article que devraient lire les Britanniques, inquiets, et on le comprend, de l’état de santé du roi Charles III, à qui on vient de diagnostiquer un cancer.

Afin d’apaiser, un peu, leurs craintes, le Figaro rappelle qu’en France, le plus illustre des rois de l’histoire de France, Louis XIV a lutté toute sa vie contre la maladie. Et vous allez l’entendre, ça fait froid dans le dos. Une succession de souffrances qui commence quand il a 9 ans. Le jeune souverain attrape la variole, la petite vérole qui à l’époque tue un enfant sur deux. Il est saigné 4 fois par jour. Il se rétablit mais garde le visage marqué.

A 17 ans, on lui diagnostique une blennorragie, une MST… on évite alors de communiquer dessus à la cour. 3 ans plus c’est une fièvre typhoïde qui manque de l’emporter. Il faut voir les remèdes de l’époque… tisane laxative et une espèce de poison qui soigne : l’antimoine. Autant vous dire que Louis XIV s’en sort mais pas indemne. Il perd tout ses cheveux.

A 25 ans, paf. La varicelle !

Il va connaitre un peu de répit quand même ?

Un peu, pendant 15 ans à peu près. Mais le pire reste à venir écrit Le Figaro.

Des caries mal soignées ! A retirer sans anesthésie ! on est en 1683. Le maladroit qui tient les tenailles, lui perfore la mâchoire, entre le nez et le palais. La fissure est si importante que lorsque le roi boit, le liquide ressort par le nez. Nouvelle opération au fer rouge. À 47 ans, Louis XIV n’a plus de dent.

Alors c’est vrai, il est le roi qui a régné le plus longtemps en France !

72 ans !

Un long crépuscule quand même, écrit Le Figaro ! Il souffre de la goutte, se promène en chariot. Louis XIV meurt de la gangrène le 1er septembre 1715 à l’âge de 77 ans.