7:01
  • Copié
, modifié à

Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.

Un chiffre m’a arrêté ce matin dans Aujourd’hui en France. Je vais vous parler des tâches ménagères. Les femmes y consacrent chaque jour 3h26 de leur temps… c’est précis et surtout, c’est beaucoup. C’est une moyenne très officielle, établie par l’Insee. 3h26 par jour pour les femmes… Les courses, le ménage, les enfants.

Et 2 heures seulement pour les hommes : l’écart ne se réduit pas ! En onze ans, ces messieurs ont augmenté leur temps de travail domestique… De 1 minute. Et encore faut-il que les choses soit faites et bien faites. Or Aujourd’hui en France met le doigt sur une source de tension dans les couples. C’est la méthode du "à moitié fait", et dont les hommes seraient coutumiers.

Je fais les tâches ménagères, mais je les fais à moitié. Exemple: je passe la serpillière, mais je la laisse ensuite mariner dans le seau et dans son eau crasseuse. Je débarrasse la table, mais je benne toute la vaisselle sale dans l’évier. Je prépare le dîner, mais je laisse toutes les épluchures derrière moi, et la cuisine à nettoyer.

Alors il y a cette phrase qui revient souvent: "Mais laisse, j’allais le faire", témoignage de Paul, qui juge sa femme trop maniaque: "Evidemment que je vais ranger après, mais je ne vois pas pourquoi ça devrait être fait dans la seconde". Monsieur s’acquitte de certaines tâches ménagères, mais il s’en acquitte mal, sans compter les questions: c’est quel programme pour le lave-vaisselle ? Où est-ce qu’on range les nappes ?

Finalement, que se passe-t-il en général ? C’est Madame qui finit par tout prendre à sa charge. On retrouve les 3h26 de tâches ménagères quotidiennes, presque deux fois plus que les hommes, toujours en 2023. "Messieurs, et si vous terminiez vos corvées?" c’est à lire, et à méditer dans Le Parisien - Aujourd’hui en France. 

Sursis pour les tickets de caisse

Direction le supermarchés, ou vous le savez, les tickets de caisse sont censés disparaitre ! Dans le cadre de la loi anti-gaspillage, afin d'économiser les 30 milliards de tickets imprimés chaque année en France.

Cette suppression était prévu le 1er janvier initialement, une mesure qui avait été reportée au 1er avril en raison de l'inflation. Sauf qu’une nouvelle fois, les tickets de caisses s’offrent un sursis. C'est ce que nous relate le Midi Libre.

Comme l’explique Olivia Grégoire, la ministre délégué au Commerce, dans un communiqué, cette mesure va encore être reportée. "C'est un report qui ne remet pas du tout en question le bien-fondé de cette mesure.... Mais il faut qu'on soit pragmatique, qu'on s'adapte au contexte". Un contexte dur lié à l’inflation, où on le sait, le ticket de caisse prend une grande importance. Un véritable repère pour les Français, on le sait grâce à un sondage :  9 Français sur 10 vérifient régulièrement le détail de leurs achats sur le ticket de caisse en sortant du magasin.

Alors c'est un simple report, une nouvelle date va d'ailleurs être annoncée en ce début de semaine. Selon toute vraisemblance ce sera pour le 1er août. A voir maintenant si le contexte le permettra en août et ce n’est pas gagné. Puisque oui, même si cette mesure est légitime écologiquement , 3 Français sur 4 sont d'ailleurs favorable à cette loi, l'inflation est forte et elle semble clairement changer la donne.

Le gouvernement confirme le report de la mesure mettant fin au ticket de caisse : c'est un article a retrouver dans le Midi Libre lundi matin.

L'enfer de "la Barkley"

Il s’appelle Aurélien Sanchez. Vous ne le connaissez sans doute pas et pourtant il vient d’accomplir un exploit. Il est le premier Français à avoir remporté il y a quelques jours l’une des courses réputées comme étant l’une des plus difficiles au monde : la Barkley en plein cœur du Tennessee aux Etats Unis. C’est le Figaro ce lundi matin qui nous permet de faire connaissance avec ce champion et avec cet ultra-trail très peu médiatisé mais qui existe depuis 1995.

Une course d’un autre temps qui ne dispose pas de site internet. Pour postuler, il faut envoyer une lettre de motivation à son fondateur au look de Bucheron, un certain Lazarus Lake. La Barkley marathons s’inspire de l’évasion en 1977 du meurtrier du pasteur Martin Luther King. 54 heures de cavale pendant lesquelles il n’a pu parcourir que 13 km. Lazarus Lake a donc l’idée d’imaginer un parcours impitoyable long de 160 km sur 5 tours, 20 km de dénivelés positifs à boucler en moins de 60h ! Avec d’ailleurs un passage par la prison d’Etat.

Tout ça sans assistance, hors sentiers, donc en pleine forêt sans balisage, sans GPS, mais à la place une carte et une boussole. La nuit les températures descendent jusqu’à -10°c. Sur le dos un petit sac à dos avec de quoi se nourrir et se soigner si besoin.

Depuis 28 ans explique le Figaro, sur 1.200 participants, seuls 17 sont arrivés à relever le défi. Aurélien Sanchez a réussi donc l’exploit en 58 heures 23 minutes et 12 secondes, en compagnie d’un Américain et d’un Belge.

Vous savez quelle est la première chose qu’il a faite lorsqu’il a passé la ligne d’arrivée ? Avaler un cheeseburger ! Et comme ça ne lui suffit pas, il envisage déjà une deuxième participation. Il faut dire qu’avant de décrocher le droit de participer, il avait essuyé 6 lettres de refus par le fameux Lazarus Lake, l’organisateur.

Mais avant de repartir dans les forêts du Tennessee Aurélien Sanchez compte se mesurer à la Terminorum dans l’Isère au mois de juin, une nouvelle course impossible inspirée justement du modèle américain. Depuis la 1ère édition en 2017, personne n’en est encore arrivé à bout !

L’enfer de la Barkley est à retrouver dans le Figaro.