Les raisons de la «coulrophobie», le Prince Harry entre en guerre contre les tabloïds et le personnel soignant filmé par les patients

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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Une nouvelle pratique qu’un certain nombre de médecins, de soignants, ont remarqué chez certains de leurs patients.

Les professionnels de santé sont nombreux à constater qu’ils sont filmés ou enregistrés par des patients en pleine consultation, c’est ce que l'on peut lire ce matin dans le journal 20 Minutes qui cite le cas de cette sage-femme dans le département du Doubs. En 48 heures, elle a surpris deux patients en train de la filmer à son insu.

Il arrive que ces échanges strictement confidentiels, couverts par le secret médical, soient diffusés sur les réseaux sociaux par les patients eux-mêmes. Cette sage-femme garde en tête la très mauvaise surprise d’une collègue gynécologue, qui s’est retrouvée en vidéo sur Instagram, en train d’annoncer à un couple la mort d’un de ses jumeaux à naître.

Pourquoi filmer son médecin en pleine consultation?

Certains de ces vidéastes clandestins pensent ainsi pouvoir prouver une supposée maltraitance médicale.

D’autres filment pour ensuite faire du chantage à leur médecin. Le syndicat de généralistes MG France signale des cas de personnes qui signalent à leur médecin qu’elles l’ont enregistré, elles exigent une prescription ou un arrêt de travail, faute de quoi elles porteront plainte au Conseil de l’ordre.

Il paraît que tous les patients qui filment leur médecin sous la table n’auraient pas d’intentions malveillantes. Certains s’en serviraient pour se souvenir des consignes reçues en consultation.

Il reste que cette pratique dans un lieu privé, est illégale.

Que dit la loi? En filmant quelqu’un sans son assentiment, on peut tomber sous le coup de l’atteinte à l’intimité de la vie privée, ce qui est passible de peines allant jusqu’à un an de prison et 45.000 euros d’amende.

“Ordonnance est faite de ranger les caméras”, c’est à lire ce matin dans le journal 20 Minutes.

Pressing Dimitri Vernet

Avec ses chaussures trop grandes et son nez ridicule, le clown est censé faire rire.

Censé, car beaucoup d’enfants et d’adulte se méfient de ce personnage un peu fou à tel point que certains en ont peur. Selon un sondage relayé par Ouest France ce matin, plus de 50% des personnes interrogés déclarent avoir peur ou au moins une craintes des clowns (on nomme ca la coulrophobie).

Mais comment en est-on arrivé là ? Comment le clown drôle est devenu le clown qui fait peur ?

Pour répondre à cette question, Ouest France relate plusieurs explications. Tout d'abord la représentation négative des clowns dans la culture populaire, on pense forcément au roman de Stephen King « Ça » adapté également en film. Un clown tueur et effrayant !  Une représentation qui a forcément contribuer à l'augmentation de coulrophobe.

Cependant, il n'y'a pas que ça, puisque certains ont peur de Ronald McDonald, la mascotte du célèbre du fast-food éponyme qui lui n’est pas censé effrayer.

Cela veut donc dire qu'il y'a quelque chose de plus fondamental dans l’apparence des clowns qui déstabilise les gens qui serait : le maquillage.

Un maquillage qui masque leur différentes réaction émotionnelles. Par exemple, nous ne savons pas s’ils froncent les sourcils, ce qui indiquerait de la colère.

Le fait de ne pas pouvoir détecter ce qu’un clown pense ou ce qu’il pourrait faire ensuite rend certains d’entre nous nerveux en leur présence.

«Les clowns vous ont toujours fait peur ? Vous n’êtes pas le seul et voici pourquoi», c'est un article a retrouver dans Ouest France ce matin.

Pressing Ombline Roche

Le Prince Harry était à Londres.

S’il s’est dit qu’il allait en profiter pour passer du temps avec papa Charles III, c’est râpé : « le roi est trop occupé pour voir son fils », affirme le Palais de Buckingham Palace.

Si le Prince Harry a quitté le soleil californien pour braver la pluie anglaise, ce n’est pas pour une visite de sa royale famille ! On apprend dans le Figaro que l’enfant terrible du Royaume Uni entre officiellement en guerre contre les tabloïds britanniques. Et il n’est pas le seul ! Au tribunal il a retrouvé notamment Elton John et Elizabeth Hurley. Ils sont sept plaignants en tout ! Et ils accusent Associated Newspapers qui édite le journal le plus lu d’Angleterre le Daily Mail, d’avoir recours à des techniques d’espionnages illégales dans le but d’obtenir des informations confidentielles, cela concerne des articles publiés entre 1993 et 2011. On parle de détectives privés, de micros dissimulés, d’usurpation d’identité pour consulter des dossiers médicaux.

Ils réclament plusieurs dizaines de millions de livres de dommages et intérêts.

Harry n’a jamais caché sa haine contre les tabloïds anglais et ce depuis le décès de sa mère Lady Diana.

Associated Newspapers « réfute totalement et sans ambiguïté ces calomnies absurdes », « des allégations non fondées et hautement diffamatoire » dit son porte-parole.

Le groupe de presse anglais craint de subir le même sort que son concurrent News UK qui édite The Sun ou The times… et qui a été secoué par plusieurs scandales d’écoutes illégales. Des années de procès et des millions de livres déboursés ont eu la peau à l’époque d’un de ses tabloïds phares News of the world.

«Le Prince Harry rentre en guerre contre les tabloïds britanniques», c’est dans Le Figaro.