Les pièces de 10, 20 et 50 centimes changent de face, le système de contrôle continu du bac remis en question et l'origine des viandes transformées

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Il y a du changement dans votre assiette aujourd’hui, plus exactement sur les emballages de ce que vous mettez dans votre assiette. Davantage de traçabilité pour la viande transformée, ça va nous profiter à nous, les consommateurs. Mais le Figaro rappelle ce matin que c’était une demande forte des éleveurs français.

Qu’est-ce qui change? Tous les restos, toutes les cantines, tous les établissements qui font des plats livrés ou à emporter, à partir d’aujourd’hui, sont obligés sous peine d’amende d’indiquer l’origine géographique des viandes qui sont utilisées comme ingrédients dans les produits transformés…

Par exemple, dans une sauce bolognaise dans des lasagnes ?

Voilà, ou sur une pizza. On se rend bien compte que la viande transformée, elle se glisse partout. Mais jusqu’ici c’est vrai, on ne sait pas d’où elle vient. Vous allez le savoir pour un steak, pas pour un hachis parmentier.

On comprend pourquoi les éleveurs voulaient que ça change !

Ça faisait partie des grosses demandes du monde agricole, elle a été entendue. C’est la mise en application de la loi Egalim 2, toujours pour protéger le revenu des agriculteurs. On parle de notre souveraineté alimentaire. Ça veut dire qu’à partir d’aujourd’hui, vous choisirez vos plats en transparence, pour toutes les viandes déjà préparées, déjà cuisinées. Vous pourrez privilégier les viandes françaises. L’idée c’est que la part de viande française augmente dans les plats préparés, parce que l’étiquetage n’était pas jusqu’ici obligatoire. C’est là que se glissent plus souvent les viandes importées.

Partition Ombline Roche

Il ne leur reste plus qu’une semaine ! Les futurs bacheliers ne disposent plus que de 7 jours pour formuler leurs vœux sur Parcoursup c’est-à-dire postuler à des formations de l’enseignement supérieur.

Et voilà plusieurs semaines maintenant qu’une petite musique se fait entendre dans les rangs des élèves de Terminales et des parents d’élèves.

Et si le contrôle continu n’était pas une si bonne idée que ça ?

On apprend dans les Echos que le Comité éthique et scientifique de Parcoursup a publié hier son 6ème rapport et il va dans ce sens.

Il faudrait quoi alors, revenir à l’ancien bac ?

Revoir en tout cas le système. En fait, lorsque vous arpentez les salons dédiés aux futurs étudiants, vous entendez dans les allées des parents inquiets qui demandent si les formations ne regardent que les notes ou si le lycée d’origine est également pris en compte… « Et les enseignants ou des lycées qui sous-notent alors ? ». Car dans les faits, écrit Les Echos, comment différencier un 12/20 considéré comme une excellente note dans tel lycée d'un 17/20 dans un établissement où la notation est moins sévère.

Le problème aussi, c’est que pour lutter contre l’absentéisme de fin d’année les épreuves de spécialité du bac se dérouleront en juin, et donc les notes ne seront pas prises en compte dans Parcoursup.

Que propose ce Comité éthique et scientifique de Parcoursup alors ?

Eh bien de réintroduire des épreuves standardisées dans le cursus des lycéens… revenir aux fameuses E3C, les "épreuves communes de contrôle continu" qui ont été supprimées en 2021. C’était une série d'épreuves réalisées en cours d'année de première et de terminale… histoire-géo, maths, langues vivantes, sport… les mêmes épreuves pour tout le monde avec des corrections anonymes…. Afin donc d’éviter le plus possible cette absence d’équité entre les candidats.

Parcoursup : l'hypothèse d'épreuves « standardisées » au bac resurgit c’est à lire sur le site du quotidien Les Echos